vendredi 31 août 2007

Imposteur


Vous êtes-vous déjà réveillé un matin en ayant la ferme conviction que vous étiez devenu quelqu'un d'autre? Que la vie que vous viviez n'était pas la vôtre? Ça m'est arrivé ce matin (ce midi en fait), dans l'entre-sommeil, tentant de me remettre tant bien que mal d'un décalage horaire chronologique causé par des nuits blanches successives causé par une anxiété grandissante causée par un manque de sucre dans mon sang causé par un manque d'alcool, sans doute causé par une névrose débilitante et/ou l'absence de drogues dures et de ma dose quotidienne de l’émission "Des kiwis et des hommes".

Bref, je me réveillais tranquillement, j'étais une autre personne. Une personne que je ne connaissais pas. Une personne que je ne désirais pas connaître non plus. Un type moche que je méprisais, qui s'était retrouvé du mauvais côté de la vie un beau matin suite à un parcours rempli de regrets et d'actes manqués. Un individu louche aux allures désinvoltes qui partageait mon enveloppe corporelle, qui contrôlait tous mes sens, tous mes faits et gestes depuis plusieurs mois déjà, ne laissant qu'une toute petite place pour le véritable moi. Une tout petite pièce sombre avec un plafond mi-hauteur avec des fauteuils rouges art-déco où je pouvais réfléchir quelquefois mais dont je ne pouvais pas m'échapper...enfin jusqu'à aujourd'hui.

Ce midi, je profitai alors du fait qu'il, celui qu'on appelait à tort Mathieu, fusse toujours dans les bras de Morphée, pour comploter dans son dos (qui était aussi le mien soit dit en passant). Je devais me débarrasser une fois pour toutes de cet imposteur qui détruisait sa vie et la mienne un peu plus chaque jour. Puisque qu'après tout, Mathieu, c'était moi, c'était le prénom que mes parents avaient choisi pour moi et non pas pour ce type déprimé, triste, solitaire et anxieux qui était encore au pieu au milieu de la journée, attendant sans doute la mort ou un coup de téléphone qui changerait sa vie, on ne sait trop.

Je pensai à mille et un stratagèmes pour m'évader de cette pièce close dans laquelle je m'étais réfugié il y a environ 2 ans, à mon insu, puis verrouillé de l'extérieur par Monsieur l'imposteur. Je devais sortir de cet endroit pour pouvoir agir, pour pouvoir assouvir ma soif de vengeance, pour trucider mon bourreau, cette personne qui me gardait captif me condamnant au silence et à l'inaction. Je devais tout d'abord briser ces chaînes rouillées par l'humidité ambiante qui me reliait à l'un des fauteuils art-déco boltés au sol avec toute la solidité légendaire d'un viaduc québécois.

Après maints efforts physiques purement fortuits et dénués de résultats probants ainsi que de tentatives de contraction diverses sur des muscles dont je n'avais plus le contrôle depuis des lustres et des lunes, je décidai d'user de la pensée magique, celle-là même que je méprisais avec véhémence depuis ma tendre enfance pas si tendre que ça. Je me dis "Je suis capable de me libérer, je peux briser ces chaînes, je peux sortir de cette pièce et reprendre le contrôle de ma vie". Le sol se mit alors à trembler, puis des morceaux de "Stucco" cheap commencèrent à se détacher du plafond, laissant entrevoir une lumière que je n'avais pas vue de depuis une éternité. Puis tout se volatisa autour de moi, plancher, murs, plafond. Le tout dans une pluie ascendante de particules de poussières aspirée par cette source lumineuse. Je me retrouvai seul au milieu du néant, toujours enchaîné au fauteuil rouge, agenouillé sur un sol noir invisible la tête entre les mains, baignant dans une lumière astrale qui venait d'on ne sait d'où, m'éclairant moi et le fauteuil tel un spotlight avec un angle de 45 degré. Les particules de poussière virevoltant dans les rayons lumineux, filtrant l'incandescente lumière pour lui donner l'effet providentiel d'une intervention divine. Autour du parallélogramme lumineux et du cercle qu'il projetait au sol autour de moi, c'était le noir le plus total. Un silence post-détonation régnait, on entendait des mots filtrés comme s'ils venaient de 20000 lieues sous les mers et prononcés par des dyslexiques avec des biscuits soda dans la bouche et rediffusés sur une chaîne de radio AM sur un radio-réveil acheté au Dollar Max et qui sonnait depuis 8 heures ce matin.

Je me suis réveillé ce midi avec la vague impression qu'il venait de se passer quelque chose, mais quoi exactement? Je n'en sais rien. Tout ce que je sais c'est que mon « prisonnier » est toujours enchaîné au fauteuil rouge. De toute façon, je l'ai toujours méprisé lui et ses idées de grandeur, ses rêves naïfs, son humour bon enfant et sa quête de bonheur. Je me fiche qu'il me traite d'imposteur, moi seul possède la clé pour lui redonner sa liberté. Pourtant, je sais que si je la lui donne, il fera tout pour m'éclipser, il me tuera c'est sûr, il est beaucoup plus fort que moi. C'est pourquoi cette clé, je l'ai jeté jadis dans le caniveau avec l'eau du bain, le bébé ainsi que le coffre d'outils qui lui appartenait. Maintenant moi seul mènerai cette existence à terme, dans la solitude et l'anonymat le plus total. Moi seul souffrirai.

mercredi 29 août 2007

Demetan et Ectasy

Quand les nénuphares du passé reviennent hanter l'étang du présent,
Il est temps de repasser cet antérieur ineffable et crisser mon camp.

mardi 28 août 2007

ANTI-BLOG


Vous voyez ces jeunes gens qui semblent bien s'amuser?
Et bien je ne les connais pas...et vous non plus.

ou

Acheter un cadre neuf et laisser la photo de démonstration à l'intérieur

ou

Trouver quel terme il faut rechercher sur Google pour tomber sur cette image

ou

Inventer une histoire complexe pour chacune des personnes apparaissant sur cette photo

ou

Mordre dans la vie à pleines dents, avec dans la tête, un champ de trèfles et une courgette

mercredi 15 août 2007

L'art de pointer


Depuis le début de l'humanité, l'homme, dans toute sa pilosité inégale et disgracieuse, a toujours utilisé et même abusé de ce geste simple mais Oh combien utile et spontané qu'est le pointage. Pointer est la communion ultime du corps de l'homme avec son index, les possibilités infinies d'agencements et de style de pointage font qu'encore aujourd'hui, pointer du doigt demeure au centre de nos vies.

Dans la préhistoire, comme aucun langage universel n'était encore défini, bien avant qu'on nous brainwash(sic) que nous nous devons de parler l'anglais sous peine de voir notre existence vouée à l'échec, l'homo-érectus, symbole de la virilité animale, appris très vite qu'un index pouvait servir à autre chose que se gratter le cul. Ainsi, pour agrémenter ses grognements, l'homme préhistorique pointait pour compenser son manque de vocabulaire. Selon mes analyses exhaustives (en fait j'ai regardé Rahan et l'Homme d'Encino), le pointage serait peut-être même l'ancêtre du blog.

Exemple d'un blog préhistorique mettant en vedette Kevin le Néandertal


Kevin, après une journée pleine de rebondissements, se retrouve autour du feu avec les membres de sa tribu. Il grogne et gesticule tentant tant bien que mal de partager de façon onirique, toute la subtilité des émotions vécues au cours de cette journée. Devant l'incompréhension palpable de ses congénères, il commence à utiliser son index et à pointer... premièrement il pointe le soleil couchant et trace un arc avec son bras pour s'arrêter dans la direction opposée, ce qui signifie "Ce matin".

Il pointe ensuite son appareil reproducteur puis pointe le ciel, puis pointe son gland de nouveau, pointe le ciel et recommence ce manège pour qu'on comprenne bien que ce matin, Kevin s'est réveillé avec une érection. Il pointe ensuite vers sa partenaire qu'il soulève par les cheveux de la main gauche la pointant de la main droite. Il pointe ensuite les organes génitaux de sa partenaire, appelons-la Sylvie Gariépy, puis sorti un coutelas de ses cheveux, coutelas qui lui servait de bigoudis. Il fit ensuite une entaille à l’entrecuisse de Sylvie, et pointa le sang qui coulait long de sa jambe jusqu'au sol. Il pointa alors l'horizon, puis balança les bras le long de son corps comme pour mimer l'action de courir. Il plongea ensuite sa main à l'intérieur du vagin de Sylvie pour en sortir un petit blaireau mort qu'il pointa fièrement avant de pointer encore une fois, son pénis puis un dessin primitif gravé sur le mur de la caverne et représentant une femme nue, dénuée de poils autour des mamelons (qui confirmait effectivement qu’il s’agissait bel et bien d’une femme). Il pointa finalement le ciel en gémissant et en plissant les yeux tout en retroussant ses orteils vers le haut.

Bon ce billet se traduirait aujourd'hui comme ceci:

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Ce matin, alors que les oiseaux gazouillaient de façon perverse et insipide, je me réveillai avec une érection digne du cousin trisomique de Peter North. Je me retournai aussitôt vers Sylvie endormie près de moi dans toute sa volupté incitative dilapidée. Je lui donnai ensuite de petits coups de verge au visage en suivant la mesure du drum électronique de la chanson "SHE DRIVES ME CRAZY" de "Fine Young Cannibals" qui jouait à ce moment-là dans le radio-réveil. Elle gémit, puis tout en restant endormie, se tourna de l'autre coté me présentant ainsi son dos et ses fesses dénudées. Je me dis en mon for intérieur "Yes sir une levrette matinale avec une fille qui dort, ce qui me rapproche de mon fantasme ultime de faire l'amour par en arrière avec le corps embaumé de Marie-Soleil Tougas un mercredi matin dans une Volkswagen Passat en écoutant Bon Jovi sur la route 132 en direction de Sorel-tracy".

Comme j'allais introduire mon membre viril à l'intérieur de ma douce dans les bras de Morphée, un petit coulis de sang tacha le drap contour alors que j'eus à peine écarté ses fesses charnues. Elle se réveilla en sursaut et s'écria "Fuck Mathieu (ou Kevin c'est selon), il me reste pu de tampons, veux-tu aller à la pharmacie en chercher, pis amène moi la vieille guénille qui traîne en dessous du lavabo dans la salle de bain, j'vais prendre ça en attendant, merci." ou Comment perdre une érection en trois secondes. Je m'exécutai sur le champ, sauta dans ma voiture et tel un véhicule d'urgence, me fraya un chemin jusqu'au Phar-Malpris le plus prêt, pogna la première boîte rose avec la mention "peut faire du delta-plane et de l'équitation sous-marine", c'était tout ce dont j'avais besoin de savoir. Je me dirigeai alors à la caisse, la jeune femme à l'allure louche agissant à titre indicatif de caissière me regarda de travers, comme si elle pensait que c'était vraiment pour moi ces tampons. À ce moment précis, j'avais juste le goût de lui donner de grands coups de verge au niveau de la bouche en battant la mesure de drum de l'enfant au tambour question de la défigurer juste assez pour que son sugar daddy ne la reconnaisse pas. Je me retint, paya mon dû et fila subito et presque presto à la maison.

Une fois à l'intérieur, je me dirigeai vers la chambre des maîtres, qui comme par hasard, est aussi la nôtre. Je balançai au visage de ma dulcinée, étendue sur le lit avec entre les jambes un ancien linge de table des années 80, le fruit durement acquis de mon périple. Frustré, je me précipitai aussitôt dans mon bureau, alluma l'ordinateur puis me masturbai violemment en regardant des extraits de l'émission "Poivre et Sel" sur YouTube.

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Bon voilà, en guise de conclusion, gens de tout acabit, continuez de pointer fièrement que ce soit un bibelot inuit avec votre index en prenant des poses de culturistes autrichiens, un petit cochonnet avec une boule de pétanque comme un nain Marseillais, le Nord avec votre tête comme Pierre Lapointe ou encore un bébé mort sur le trottoir avec ce qu'il vous reste comme Martin Deschamps. Continuez de propager votre bagage génétique de pointeur.

Le temps des hommes sur la terre sera ainsi à tout jamais défini comme étant... l'ère de pointe.

mercredi 8 août 2007

Le rond de Ming


Vous savez ces petits bouts de feutre que l'on appose sous les pattes de chaises pour ne pas abîmer les planchers de bois lorsque nous les déplaçons avec notre gros cul? Et bien la compagnie qui les fabrique, du moins la marque disponible au Dollarama, est située en Chine.

Dans l'usine où ils découpent les petits cercles dans de grandes feuilles de feutre, 14 filles et femmes portant le nom de Ming y travaillent. Une de ces Ming, 19 ans, le teint pâle, les mains moites, active la troueuse à l'aide d'un bouton après avoir placé la feuille de feutre bien au centre de la machine que les gens de l'usine appellent "Sow jing li fat" ce qui signifie "la machine qui fait des trous".

Après avoir retiré sa 1537e retaille de feutre ce mois-ci, elle eût la réflexion suivante. "Je me demande si mon travail a un impact sur la race humaine à l'échelle planétaire". Pendant qu'elle philosophait ainsi sur les raisons de son existence, Ming, distraite, replaçant une nouvelle feuille de feutre dans Sow jing li fat, en oublia de retirer sa main lorsqu'elle appuya sur le bouton vert. Un des poinçons de la machine transperça la paume de sa main gauche de bord en bord, Ming poussa un léger cri étouffé avant de s'écrouler inconsciente sur le sol gelé de l'usine.

Le directeur de l'usine appela une ambulance, trouva une remplaçante à Ming, probablement une autre Ming, et la machine continua de percer sans relâche, de petits cercles parfaits. Elle en percera d'ailleurs jusqu'à sa propre mort, la mort industrielle de Sow jing li fat...

Alors, si un beau jour, lors de votre périple hebdomadaire dans un Dollarama, il vous prend l'envie folle de vous procurer ces merveilleux petits objets usuels afin de préserver votre beau plancher de bois franc, dites-vous bien qu'il se peut qu'un de ces sacs contienne, en lieu de feutre, un petit rond de chair chinoise.

Le rond de Ming.

mardi 7 août 2007

Spécial Mexique

À classer dans la catégorie "Ostifie qu'il est drôle Bruno"

vendredi 3 août 2007

Le Parfum



Ce post est dédié à la mémoire de la toujours vivante Annie Dufresne, la fille qui essaie peut-être un peu trop d'être tout et partout à la fois, telle une déesse de la mythologie norvégienne au beau milieu d'un gangbang de Pakis.


Je profite de mon nouveau cadre temporaire d'anti-blog pour parler de tout sauf de moi, non pas que je sois quelqu'un de foncièrement inintéressant mais plutôt parce que je trouve la vie ennuyante dans sa réalité immédiate et circonscrite de toutes parts dans la concrétitude de ses frontières délimitées par des petits pointillés tracés par une personne tierce qui s'appelerait Jean-Paul si ses parents n'étaient pas morts dans un accident de balles perdues tout juste avant de s'être rencontrés.

Avec mes yeux de félin cryogénique, moi, Herbert Léonard, vous asperge des pieds à la tête de ma semence fertile dans le style d'un one-man bukkake. Comme je suis un hipster, je préférais quand les mots inventés n'avaient pas encore la popularité qu'ils ont aujourd'hui chez les écrivains blasés, alors j'éviterai des phrases telles que:

"J'estrufferai votre doux visage de ma cambouse"
"De lerdantes flenules spongieuses épongeront votre omnimouatte"
"À grands coups de vardaches, j'éclopperai vos imbulitions féminines"
"Tu vas souffert Pedro tabarnak"


Les libellules s'enflamment à la seule vue de ta beauté ésotérique.
T'es belle sacrament, tu comprends-tu viarge?


Patrice Brisebois revient à Montréal, le coeur remplit d'une fraîcheur nouvelle qui nous rappelle que ça sentait donc bon dans le temps. Dans le temps où ça sentait la coupe, dans le temps ou Patrice, au beau milieu de la glace, de ses lèvres délicieuses, l'embrassait chastement avec une certaine inhibition, que ne pourrait décrire Yvan Ponton.


Un trou béant dans le néant.
Troublant?
Naaaaaan.

mercredi 1 août 2007

MONTÉE DE LAIT

Certes, vivre à Montréal comporte plusieurs désavantages, mais aussi des inconvénients.

Par exemple, j'ai calculé que je payais en moyenne 500$/année de tickets en tout genre à ma belle ville que j'aime tant. C'est sûr que mon total pour cette année va largement dépasser et augmenter la moyenne (700$ déjà et on est juste au mois d'Aout).

Les voleurs ont souvent plusieurs aspects, on peut penser notamment au ministère du revenu, aux taxes et surtaxes déguisées en "Naloween" et aux voitures rouges de la ville de Montréal qui font des arrêts fréquents.

Bon, je comprend les panneaux de stationnement, pas comme certains ou certaine , c'est juste que je pense pas toujours, surtout pas en vacances, à déplacer mon véhicule à l'heure où le gros camion vient arroser le bord de la rue et POUSSER LES FUCKING TITES-ROCHES avec leur grosses brosses rotatives. Ça c'est utile, gaspiller des dizaines de millier de litres d'eau pour nettoyer le bord de la route et déplacer de la garnotte... et c'est pour ça que je paye des taxes et des tickets à 50$ la shot parce t'as pas pu pousser la garnotte en dessous de mon char...

Tsé, moi je méprise les mononc' qui arrosent leur asphalte au printemps avec leur boyau pour pousser les tites roches dans la rue, mais je méprise encore plus les voleurs et quand j'aperçois environ 10 fois par année, un ti-papier en dessous de l'essuie-glace qui n'est pas une invitation au Super-Rave-Gai-Hispanophone-Dyslexique, et bien je cris AU VOL.

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La montée de lait anémique terminée, voici une liste de ce que je pourrais faire avec le 500$ par année que la ville de Mourial me vole.

Avec 500$, je pourrais...


10- Me payer une chirurgie au laser pour la moitié d'un oeil
9- Inviter l'indien du téléroman "Entre chien et loup" dans un restaurant chic
8- Rouler et fumer un joint de haschich dans un billet de 500$
7- M'acheter un paquet de gomme au dépanneur et dire à la caissière de garder la monnaie
6- Payer des tickets à la ville de Longueuil
5- Donner plus d'argent au gouvernement provincial
4- Acheter tout près de 500 articles au Dollarama
3- Le lancer par la fenêtre en me disant que j'aurais dû le donner à la ville de Montréal
2- Acheter pour 500$ de gratteux, les gratter et faire une statue à l'effigie de Josélito Michaud avec les résidus de gratte.
1- Me payer les services d'une prostituée en bas de 65 ans et qui sent moyennement bon

PS : Oui je sais, cette liste ne comprend pas la dose quotidienne recommandée de ninjas, je travaille là-dessus.


EDIT: Dans la même catégorie, celle des maudits tickets à marde, je vous invite à lire ce billet de Philémon