dimanche 30 décembre 2007

Le sénateur chinois


En cette période de festivités festives si futiles et fastes fussent-elle, je vous annonce notre deuxième grand retour en chansons en autant de mois. Cette ballade latino-hongroise aux airs de provence, composée entre deux ACV, réchauffera votre coeur d'enfant pour en faire de la bouillie bordelaise indigeste, mais sommes toutes assez nourrissante pour vous garder en vie jusqu'au 1er janvier 2008.

Place à la magie (que j'aime moi aussi)


LE SÉNATEUR CHINOIS


Paroles : Plouc Pamaman-Dion en collaboration avec le Père Ubu

Triangle et Voix : Mathieu et les Chipmunks
Guitare : Guy Tard
Claves : Josiane Plamondon (positionnée dans l'enclave)
Fruits et légumes : Monsieur l'Adulte
Back Vocals : Joe Bocan, Benazir Bhutto, Guy Sanche et Charles Biddle Sr.

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Le sénateur chinois voulait se rendre chez moi
C'était en '46, c'est écrit sur mon pénis
Il frappa à ma porte,
Marie lui répondit:

refrain (sur l'air du thème de Willow)

Monsieur le SÉ-NA-TEUR
Vous êtes A-SI-A-TIQUE

Je n'aurais jamais dû
Tuer le président,
Puis lui brosser ses dents,
En l'invectivant,
Ne serait-ce qu'un instant

Le sénateur chinois compta sur ses doigts
Le nombre d'orifices et de cicatrices
Qu'il m'infligera
Quand il entrera

Monsieur le SÉ-NA-TEUR
Vous êtes A-SI-A-TIQUE

Je lui ai pourtant dit
Je n'y suis pour rien
Ce ne sont pas mes sourcils
Qui bougent mais les siens

Sur ces grandes paroles, je lui levai mon verre…

*SOLO*

Jean Johnny Johnny
Jean Johnny
Jean Johnny Hey
Promenait le bateau sur le bassin
Ramenait le bateau sur le quai

Le sénateur chinois confus et hystérique
Me lécha le foie en usant d'obstétrique
Il agita son doigt,
Au dessus de ma tête
Puis il l'enfonça
Bien creux sous ma jaquette

Le sénateur chinois confiant et irréel
Toucha Mahée Paiement
En se grattant le pouelle


FIN



Un autre tube assuré, un coït pour les oreilles, du jus d'amour musical pour l'âme.

Bonne Année

dimanche 23 décembre 2007

L'Une


À des années lunaires de ta face cachée, j'oublie
De ton clair de brume et de ton sale cratère, je m'ennuie
Le long de mes tristes plages tu me fais marée

dimanche 16 décembre 2007

La machine à voyager dans le gland


C'est l'histoire de Dennis Quaid dans son vaisseau microscopique injecté malencontreusement dans le gland de Martin Short lors d'une vasectomie à coeur ouvert. Filmé en IMAX 3D, ce film est la quintessence du mouvement art-déco de la fin du siècle dernier. Robin William en rabbin surexcité nous livre ici la performance de sa carrière tant la justesse de son jeu nous donne l'envie de s'arracher un à un les cils pour les déposer ensuite à l'intérieur d'une enveloppe cachetée et adressée à l'ambassade canadienne de la Juivie. René Homier-Roy aurait même poussé un petit cri post-éjaculatoire en visionnant le film lors de sa première médiatique samedi après-midi au Medley. Un sobriquet n'est pas une sorte d'oiseaux Francis, lâche ma jupe*.

"Comme si l'univers tout entier était venu dans ma bouche" titrait le journal La Presse, "Martin Short is not a dwarf" renchérissait le New-York Times. Le Journal de Montréal a pour sa part continuer d'ignorer les merveilles du septième art en choisissant d'opter pour le très chic duo en couverture "Check ça, y neige déwors" détails P.2 à 17 et "Elle accouche dans un abribus après avoir tué son mari" détails P.18 jusqu'à la section Décès.

On me demande souvent "Mathieu, prends-tu des hormones de croissance pour être tellement toi?" ce à quoi je répond "HADOUKEN!" en lançant une boule de feu avec mes mains.




*Tabarnak!

lundi 3 décembre 2007

Neige sur nuit blanche


Il m'arrive de ne pas comprendre ce que j'écris, comme lorsque je débite un paragraphe complet sur la danse slave enseignée aux filles du groupe B, enfin j'me comprends.

Toujours est-il qu'en cette nuit drapée de neige enveloppante masquant à peine les gémissements de ma jolie voisine et le couinement régulier des ressorts quelque peu usés de son lit, il m'est toujours permis d'imaginer que je suis l'initiateur de ce "couik! couik! couik!" incessant qui la fait hurler de bonheur en plein cœur de la nuit.

L'état de célibat qui m'afflige me rend à l'affût de ces ritournelles nocturnes dont peuvent témoigner les murs en stucco de mon appartement, leurs oreilles ainsi que les miennes. Elle jouit, c'est son droit le plus complet, son chum se prépare à évincer de son appareil génital, autre chose qu'un lofteur, et c'est tout à fait normal. Ce que cette histoire raconte, c'est lorsque moi, le voisin blogueur et célibataire, décide qu'il en a assez d'entendre jouir, celle qu'il désire secrètement, aux bras d'un abruti format géant de la pire espèce et décide de frapper violemment sur le murmure mitoyen les séparant du ménage à trois.

Trois petits coups, "Bang! Bang! Bang!", coït interrompu, plus de "Couik! Couik! Couik!". Était-ce la bonne chose à faire? Quelles seront les répercussions de ce geste impulsif? "S'il a pu perdre son érection, c'est une victoire pour moi" me dis-je en tant que narrateur omniscient parlant un peu comme Pierre Nadeau quand il se peignait dans l'autre sens au milieu des années 70 mais avec un léger accent british à peine perceptible.

Les flocons s'accumulèrent encore pendant quelques minutes après cet évènement mondain avant que le "couik! couik! couik!" se fasse entendre de nouveau pour un premier rappel, accompagné dans ma tête de la power ballad "More than a feeling". C'est alors que je décidai d'utiliser le passé simple pour conclure mon histoire car c'est le temps de verbe qui me procure le plus de satisfaction pendant les insomnies qui m'affligent lorsque je ne dors pas.

FIN

Ce billet n'est pas complet mais j'avais tellement hâte de peser sur le bouton PUBLISH parce que PUBLISH ça ressemble trop au mot PUBIS qui me fait bien rigoler lors de mes nombreuses tentatives de suicide-érotique ratées à la Jacques L'Heureux.

Compter les flocons est un excellent somnif…ZZzZzZzZzZzzzzzzzz…….