jeudi 27 septembre 2007

Une histoire de hamac sans histoire (et sans hamac)


Alors que je défigurais prestement un Trifluvien à l'aide d'un dipôle de seconde main acheté dans une vente de garage devant une maison qui, ironiquement, n'en possédait pas, j'ai fait ce rêve idiot. Le rêve de sortir du cercle vicieux autour duquel mes traces de pas s'étaient changées, au fil des ans, en profonde tranchée dont il m'était difficile de m'échapper sans une échelle ou une corde. Ce fût finalement une corde qui me fût lancée, mais au lieu de quitter ma tranchée avec l'aide de celle-ci, je décidai plutôt de me pendre avec. Mon corps mort gisant au fond de la fosse circulaire, au bout d'une corde, les orteils dans les mains, le teint mauve, une paire de lunettes dans une flaque d'eau.

On creuse toujours sa propre tombe, on se peinture dans le coin, on joue une couple de parties de Serpents et Échelles(tm) puis on se rend compte qu'il n'y a plus assez de peinture pour se fondre et disparaître dans ce coin, on s'agenouille, on creuse et on tombe. Mais qui est ce "on" dont je parle? "On" exclut la personne qui parle et c'est moi qui parle alors qui m'exclût exactement? Vous? Eux? Moi? Sylvie Fréchette? Un nuage en forme de sac de chips?

En me réveillant, je me demandai: "Pourquoi ce Trifluvien est-il défiguré et qu'est ce que le spasme de vivre, à la douleur que j'ai, que j'ai."

vendredi 14 septembre 2007

TAG (pas la télésérie à radio-canada)

En presque 5 ans de bloggâge (je compte le trou de 3 ans et demi pour faire encore plus ma victime), je n'ai jamais reçu la fameuse tag du bloggeur, cette fameuse reconnaissance fraternelle d'un autre bloggeur qui nous signifie que nous avons réussi dans la vie. Mais aujourd'hui tout a changé car Monsieur l'adulte m'a genre comme un peu taggé (ben pas vraiment directement, un peu par la bande tsé parce que les gens essaient généralement d'éviter de me toucher, faut croire que c'est ce que j'inspire chez les tierces personnes.)

Bon alors, inutile de vous dire que je me sens un peu comme si j'étais le dernier choisis pour l'équipe de ballon-chasseur, mais je vais quand même vous prouver que je ne suis pas si poche que j'en ai l'air en vous garnottant le ballon de toutes mes forces dans la face.

Ouais, déjà là en partant c'est pas la tag la plus intéressante en ville, mais comme dit si bien le dicton: À cheval donné on ne regarde pas que deux tu l'auras devant les boeufs.

Le sujet de la tag:

5 raisons pourquoi je blogue :

  1. Je crois que la raison principale pour laquelle je blogue, c'est pour remplir un vide dans ma vie. Lorsque je suis épanoui, je ne me sens pas le besoin d'écrire ici. Si j'écrivais lorsque je suis épanoui, ça donnerait probablement des meilleurs textes, mais le blog étant par définition une activité égocentrique, j'écris la plupart du temps pour moi. C'est pourquoi mon blog est généralement anti-climatique, oscillant entre différent niveaux d'absurdité parfois drôle, souvent pathétique mais presque jamais ancré solidement dans la réalité. Comme un monde parallèle ou rien n'existe vraiment où je peux tenter d'exprimer de façon floue certaines bribes de ma personnalité du point de vue de mon subconscient. C'est pourquoi je limite consciemment mon lectorat avec l'inégalité des différents textes sur ce blog.

  2. J'ai découvert, quelque part en janvier 2003, le blog comme moyen d'expression en lisant zerotom de sof . J'étais alors fasciné par la facilité qu'elle avait de nous raconter ses petites histoires à tous les jours, nous transportant dans l'univers de son quotidien en maniant les mots de façon magistrale afin de transformer ses petites histoires en épopées lyriques. C'est pourquoi j'ai toujours considéré sof comme étant ma marraine spirituelle sur la blogosphère(sic) et que je lui ai toujours voué, même dans la controverse, le plus grand des respect, ainsi qu'un amour chaste et inavoué qui continue même aujourd'hui d'alimenter ma flamme...

  3. Parlant d'amour, j'écris aussi parce que j'aime vous lire. J'aime la communauté des bloggeurs francophones. J'ai fait de très belles découvertes au fil du temps et je vous apprécie tous autant que vous êtes dans vos différents styles. Ça fait du bien de voir une communauté pour qui la langue française est importante et respectée parce souvent, si ce n'était de vous, j'aurais l'impression que l'état du français des internautes se limite aux atrocités que l'on peut lire sur les forums de discussions ou dans notre logiciel de messagerie instantanée préféré.

  4. Selon mes statistiques personnelles, j'ai découvert que le fait de blogguer diminuait considérablement mon temps d'utilisation d'internet à des fins de masturbation. La preuve que la masturbation spirituelle peut être toute aussi bénéfique que sa grande soeur plus connue (celle avec du pouelle là).

  5. Il n'y a qu'ici où je peux mettre dans la même phrase les mots "cuistots", "obtus" et "dopamine" avec les noms propres "Andres Galaragga", "Michel Goyette" et "le frère André" sans pour autant que la phrase ne possède un sens mais surtout sans peur de se faire pèter la gueule par un gros monsieur fâché à qui l'on aurait récité la même phrase en le giflant sporadiquement à l'aide d'un écusson géant avec, brodés de fil magique, les initiales d'Yves Corbeil.

  6. Trouver l'âme soeur (M'en fous si y a pas de 6)

Merci pour la tag, peut-être qu'un jour je me sentirai prêt à devenir capitaine de l'équipe de ballon-chasseur et tagger quelques "autruis" à mon tour.

mercredi 12 septembre 2007

Aimer du bout des lèvres


Il m'est déjà arrivé d'embrasser du bout des lèvres, celle qui me faisait tant souffrir, celle qui me faisait fondre, celle qui me poivrait.

Il m'est déjà arrivé d'avancer de reculons, de tourner les talons, de toucher le fond, de crouler sous la pression.

Il m'est déjà arrivé de parler à demi-mots, à mots couverts, peur des commentaires, de peur qu'on m'entende, de peur qu'on m'enterre.

Il m'est déjà arrivé de penser sans arrières pensées, de penser sans compter, sans dépenser mais bien sûr, sans panser mes blessures.

Il m'est déjà arrivé de m'affirmer clairement, mais sous toutes réserves, me contentant la plupart du temps, de me la fermer calmement.

M'est-il déjà arrivé d'aimer sans me mentir, de me mentir sans arrières pensées, à demi-mots, du bout des lèvres?

M'est-il déjà arrivé de sourire sans souffrir, de faire rire sans pleurer, de pleurer sans faire rire, de rire sans le sou?

Il est difficile de pouvoir vivre sans mourir un peu,
sans responsabilités,
sans pouvoir,
sans pouvoir vivre,
un peu.

jeudi 6 septembre 2007

Et toi qu'est-ce que t'enduis ?


Je m'enduis d'huile d'olive extra-vierge question d'arrondir les fins de mois.
J'enduis ta soeur de cire chaude afin de la vendre sur le marché noir.
Je me roule dans l'herbe en enduisant mes mamelons de sauce HP pour toi Sylvie Lussier.
J'enduis mes paroles de fioritures super-flûtes puis je me trombone en coulisses.
Qu'est-il advenu de Trace Coquillette qui fût repêché jadis par les Expos?
Je t'enduis en erreur, faute de temps et de frappe
Rick Moranis dans "Chérie, j'ai enduis les enfants"
Lundi, Mardi, Mercredi, j'enduis
J'enduis...Touchez vos sourcils!

Enduisant sur le perron,
par un beau soir d'été,
on fessait sur Simon,
en se mouchant le nez.


La baie d'Ungava, c'est toute une baie.

dimanche 2 septembre 2007

Entre parenthèses


Bon, parlant de courges (oui je sais on ne parlait pas vraiment de courges mais j'essayais juste de faire un lien) euh...je vais vous entretenir d'un sujet qui me tient particulièrement à coeur (quoique dans le fond je m'en fous un peu) Euh t'es qui toi au juste? (Moi? Je suis le gars qui parle entre parenthèses voyons, c'est moi qui se fait un devoir de préciser chacune de tes pensées parce que, entre toi et moi, on ne peut pas dire que c'est très fort niveau clarté) Euh, c'est à moi que tu parles-là? (Ben oui gros nigaud c'est à toi que je parle, et toi à qui tu parles?) Ben, j'essaie de parler aux lecteurs de mon blog tsé. (Haha même si tu en avais, tu penses vraiment qu'ils en auraient quelque chose à cirer de tes histoires de merde? Laisse-moi rigoler telle une rivière frivole arpentant le territoire aride d'une banlieue de Saskatoon) Ouais bon, c'est pas une raison pour te moquer de moi... pour qui tu te prends? Porter un jugement hâtif à chacune de mes phrases, faut être rapace pas à peu près.

En plus, j'ai pas besoin de toi, allez fais du vent. C'est plutôt toi qui a besoin de moi. Sans moi tu n'aurais rien à dire. (Pfff et c'est toi qui parle de jugement hâtif. Si t'avais pas besoin de moi, penses-tu vraiment que je perdrais mon temps dans cet endroit merdique, crisse j'ai pas rien que ça à faire. Je fais mon boulot c'est tout et c'est pas le boulot qui manque ici pour moi) Tu penses sérieusement que les gens ne comprendraient pas ce que je veux dire si tu n'intervenais pas aussi souvent? (Exactement, t'es plus intelligent que t'en as l'air) HEY TABARNAC, ÇA VA FAIRE LES ATTAQUES PERSONNELLES PIS LES PETITES FLÈCHES DE MÉPRIS QUE TU ME LANCES DEPUIS TANTÔT. J'EN AI MARRE, DÉCÂLISSE D'ICITTE (HEY! HAUSSE PAS LE TON AVEC MOI PARCE QUE SI JE DÉCIDE DE SORTIR DE MES PARENTHÈSES, ÇA VA ÊTRE POUR TE CASSER LA GUEULE MON ESTI)

"HEY VOS GUEULES VOUS DEUX, J'ESSAIE DE DORMIR" s'exclama le gars qui parle entre guillemets

...(...)

Hé ho, on t'a pas sonné toi les guillemets, non mais (ouais c'est vrai ça de quoi j'me mêle? Ta mère c't'une perluète sur un clavier scandinave)

Pendant ce temps, le type qui parle entre astérisques explosa

*BOUM!*