dimanche 30 décembre 2007

Le sénateur chinois


En cette période de festivités festives si futiles et fastes fussent-elle, je vous annonce notre deuxième grand retour en chansons en autant de mois. Cette ballade latino-hongroise aux airs de provence, composée entre deux ACV, réchauffera votre coeur d'enfant pour en faire de la bouillie bordelaise indigeste, mais sommes toutes assez nourrissante pour vous garder en vie jusqu'au 1er janvier 2008.

Place à la magie (que j'aime moi aussi)


LE SÉNATEUR CHINOIS


Paroles : Plouc Pamaman-Dion en collaboration avec le Père Ubu

Triangle et Voix : Mathieu et les Chipmunks
Guitare : Guy Tard
Claves : Josiane Plamondon (positionnée dans l'enclave)
Fruits et légumes : Monsieur l'Adulte
Back Vocals : Joe Bocan, Benazir Bhutto, Guy Sanche et Charles Biddle Sr.

------------------------

Le sénateur chinois voulait se rendre chez moi
C'était en '46, c'est écrit sur mon pénis
Il frappa à ma porte,
Marie lui répondit:

refrain (sur l'air du thème de Willow)

Monsieur le SÉ-NA-TEUR
Vous êtes A-SI-A-TIQUE

Je n'aurais jamais dû
Tuer le président,
Puis lui brosser ses dents,
En l'invectivant,
Ne serait-ce qu'un instant

Le sénateur chinois compta sur ses doigts
Le nombre d'orifices et de cicatrices
Qu'il m'infligera
Quand il entrera

Monsieur le SÉ-NA-TEUR
Vous êtes A-SI-A-TIQUE

Je lui ai pourtant dit
Je n'y suis pour rien
Ce ne sont pas mes sourcils
Qui bougent mais les siens

Sur ces grandes paroles, je lui levai mon verre…

*SOLO*

Jean Johnny Johnny
Jean Johnny
Jean Johnny Hey
Promenait le bateau sur le bassin
Ramenait le bateau sur le quai

Le sénateur chinois confus et hystérique
Me lécha le foie en usant d'obstétrique
Il agita son doigt,
Au dessus de ma tête
Puis il l'enfonça
Bien creux sous ma jaquette

Le sénateur chinois confiant et irréel
Toucha Mahée Paiement
En se grattant le pouelle


FIN



Un autre tube assuré, un coït pour les oreilles, du jus d'amour musical pour l'âme.

Bonne Année

dimanche 23 décembre 2007

L'Une


À des années lunaires de ta face cachée, j'oublie
De ton clair de brume et de ton sale cratère, je m'ennuie
Le long de mes tristes plages tu me fais marée

dimanche 16 décembre 2007

La machine à voyager dans le gland


C'est l'histoire de Dennis Quaid dans son vaisseau microscopique injecté malencontreusement dans le gland de Martin Short lors d'une vasectomie à coeur ouvert. Filmé en IMAX 3D, ce film est la quintessence du mouvement art-déco de la fin du siècle dernier. Robin William en rabbin surexcité nous livre ici la performance de sa carrière tant la justesse de son jeu nous donne l'envie de s'arracher un à un les cils pour les déposer ensuite à l'intérieur d'une enveloppe cachetée et adressée à l'ambassade canadienne de la Juivie. René Homier-Roy aurait même poussé un petit cri post-éjaculatoire en visionnant le film lors de sa première médiatique samedi après-midi au Medley. Un sobriquet n'est pas une sorte d'oiseaux Francis, lâche ma jupe*.

"Comme si l'univers tout entier était venu dans ma bouche" titrait le journal La Presse, "Martin Short is not a dwarf" renchérissait le New-York Times. Le Journal de Montréal a pour sa part continuer d'ignorer les merveilles du septième art en choisissant d'opter pour le très chic duo en couverture "Check ça, y neige déwors" détails P.2 à 17 et "Elle accouche dans un abribus après avoir tué son mari" détails P.18 jusqu'à la section Décès.

On me demande souvent "Mathieu, prends-tu des hormones de croissance pour être tellement toi?" ce à quoi je répond "HADOUKEN!" en lançant une boule de feu avec mes mains.




*Tabarnak!

lundi 3 décembre 2007

Neige sur nuit blanche


Il m'arrive de ne pas comprendre ce que j'écris, comme lorsque je débite un paragraphe complet sur la danse slave enseignée aux filles du groupe B, enfin j'me comprends.

Toujours est-il qu'en cette nuit drapée de neige enveloppante masquant à peine les gémissements de ma jolie voisine et le couinement régulier des ressorts quelque peu usés de son lit, il m'est toujours permis d'imaginer que je suis l'initiateur de ce "couik! couik! couik!" incessant qui la fait hurler de bonheur en plein cœur de la nuit.

L'état de célibat qui m'afflige me rend à l'affût de ces ritournelles nocturnes dont peuvent témoigner les murs en stucco de mon appartement, leurs oreilles ainsi que les miennes. Elle jouit, c'est son droit le plus complet, son chum se prépare à évincer de son appareil génital, autre chose qu'un lofteur, et c'est tout à fait normal. Ce que cette histoire raconte, c'est lorsque moi, le voisin blogueur et célibataire, décide qu'il en a assez d'entendre jouir, celle qu'il désire secrètement, aux bras d'un abruti format géant de la pire espèce et décide de frapper violemment sur le murmure mitoyen les séparant du ménage à trois.

Trois petits coups, "Bang! Bang! Bang!", coït interrompu, plus de "Couik! Couik! Couik!". Était-ce la bonne chose à faire? Quelles seront les répercussions de ce geste impulsif? "S'il a pu perdre son érection, c'est une victoire pour moi" me dis-je en tant que narrateur omniscient parlant un peu comme Pierre Nadeau quand il se peignait dans l'autre sens au milieu des années 70 mais avec un léger accent british à peine perceptible.

Les flocons s'accumulèrent encore pendant quelques minutes après cet évènement mondain avant que le "couik! couik! couik!" se fasse entendre de nouveau pour un premier rappel, accompagné dans ma tête de la power ballad "More than a feeling". C'est alors que je décidai d'utiliser le passé simple pour conclure mon histoire car c'est le temps de verbe qui me procure le plus de satisfaction pendant les insomnies qui m'affligent lorsque je ne dors pas.

FIN

Ce billet n'est pas complet mais j'avais tellement hâte de peser sur le bouton PUBLISH parce que PUBLISH ça ressemble trop au mot PUBIS qui me fait bien rigoler lors de mes nombreuses tentatives de suicide-érotique ratées à la Jacques L'Heureux.

Compter les flocons est un excellent somnif…ZZzZzZzZzZzzzzzzzz…….

jeudi 15 novembre 2007

Virginie, théories et bactéries (Hugo Lacasse Edition)


Votre mission :

Comptez le nombre de fois dans un épisode de Virginie où la phrase "les filles du groupe B" est prononcée et vous arriverez à un nombre qui se divise par beaucoup et même plus. C'est à croire que Fabienne Larouche, par le biais de ses scripteurs sous contractés au Kurdistan, reçoit à chaque fois que cette phrase maudite est prononcée par des comédiens peu convaincus, un joli crédit d'impôts, un bon d'achat sur un prochain lifting, un pot de crème anti-vaginite, une caresse labiale effectuée par un jeune professionnel, un morceau de décor de la saison 3 de Virginie dont l'appartement à 2 murs perpendiculaires de Jici Lauzon, un compliment sur la qualité de sa peau ainsi qu'une rôtisserie verticale.

C'est simple à toutes les fois que j'entends cette phrase, mes dents grincent et j'entends toujours le KA-CHING!!!! qui suit avec dans ma tête une image de Fabienne avec des signes de $ qui tournent dans les yeux comme une slut machine.

11 ans de Virginie et AUCUNE scène s'approchant de près ou de loin à une situation vraisemblable avec des dialogues sensés. N'empêche que c'est quand même l'émission qui me fait le plus rire en ce moment tellement le niveau d'absurdité des situations et des dialogues s'approchent dangereusement du seuil où mon cerveau déciderait de s'écouler lentement par mon oreille gauche tandis qu'un trucker du Wisconsin me ferait une fellation dans un Rest Area en banlieue de Saskatoon... quand je vous dis que c'est dangereux.

La présente saison en est une de transition alors qu'il y a deux personnages se prénommant Virginie. La saison prochaine, ainsi que toutes les saisons subséquentes, tous les personnages se prénommeront Virginie, incluant les figurants, le directeur ainsi que les filles du groupe B.

$$$ *KA-CHING !!!* $$$

mardi 6 novembre 2007

D'Hercule et dope rêche


Voici une liste de trucs ne devant pas faire partie d'une liste:

Liste


- La douleur et ses répercussions sur le bonheur
- Un ordinateur qui pleure assis sur Juliette Powell
- Un mono-sourcil qui pense avant d'agir
- Un verre à moitié plein qui trébuche sur ses erreurs de jeunesse
- La vie rêvée de Mario Jean mais en 2 dimensions seulement
- Un dialogue dans une chaloupe
- Des céleris et un pot de cheez-whiz qui ne se rencontrent jamais
- Un abdomen nommé désir
- La pierre rectangulaire d'un dossier courant
- Un camion gris et citerne
- Un ninja somme toute perspicace malgré son handicap
- Les North Stars du Minnesota accotés sur un lampadaire
- La vie sexuelle d'un gérant d'artistes atypique(s)
- Le verbe "Exacerber" et son regard touchant sur le monde qui l'entoure
- Le souvenir d'Yves Soutières flottant au dessus de mon corps
- Un oeuf qui prêche par l'exemple
- Cinq doigts qui veulent tout dire
- La fumée qui s'échappe du lobe frontal d'un peuple en crise d'identité
- Anne-Marie Losique et le viol collectif d'un rêve
- Une truite qui exerce son droit de véto
- Annie et ses hommes-lions
- Le thème musical d'Hawaï 5-0 aux funérailles de Lothaire Bluteau
- L'aluminium comme mode de vie
- Un clochard médium vivant au dessus de ses moyens
- La fantaisie sur une piste de ski
- L'amour
- Des médias sportifs en orbite autour du génocide rwandais
- La cruauté mentale du romarin
- Les fichiers temporaires sur l'ordinateur de Jean Béliveau
- Les hypothèses que l'ont peut émettre en explosant
- Une réflexion sur la guerre du Viet-Nam et le % de son apport quotidien recommandé
- Un bol de céréales sur un poster de Van Halen sur un mur dans l'espace dans le passé
- La fin du monde et ses répercussions sur le bonheur
- Un cours d'auto-défense dans la maison de Fanny Lauzier
- Un amendement sur la loi de la gravité
- Un reflux d'obtempérer
- Un feu de paille qui dure éternellement
- Un beau jeune homme musclé qui éternue
- La Fosse aux Lionnes sur DVD
- Des personnes opiniâtres s'affrontent dans un combat à mort chez la mère de Fanny Lauzier
- L'évangile en papier et les versets sataniques
- Bob Probert en moto sur un singe
- N'importe quoi sur quelque chose d'inusité mais à l'envers et les yeux fermés
- Une invitation dans un club sélect où personne n'est invité
- Le code des trente vies de Konami expliqué aux habitants d'Hérouxville
- L'absolution comme discipline olympique
- Un fruit pas comme les autres
- Une liste qui s'étire
- Une bouteille noire


lundi 29 octobre 2007

Les talons de pochettes belles


Il fût un temps où furent, faisant fi des fous, l’instant d’un moment où, la chronologie refusa, l’état fallacieux de l’instant où celles ou ceux-ci l’étaient où le seraient encore s’ils ne l’avaient pas déjà été comme hiver de nouveaux horizons bidirectionnels ne l’étaient pas vraiment souviens encore comme si c’était hier ou cafetière.

Je m’ennuie du temps où les posts sur les blogs étaient diversifiés avec tantôt de la magie, tantôt du rire, tantôt de la nostalgie, tantôt une chanson à répondre, tantôt un suicide raté, tantôt un lien youtube où l’on voit un poney qui aime les fruits…. Bref je m’ennuie de l’époque médiévale avec ses preux chevaliers et ses soucoupes indolentes entachées d’OVNI potents en quête de liberté et de spongi-pochettes adéquates haletantes d’un souffle qu’on croirait sorti tout droit d’une personne à l’hygiène buccale déficiente.

Donc, après plusieurs minutes d’absence, j’annonce enfin mon grand retour à la chanson et vous présente en exclusivité les paroles du premier single de mon nouvel album à paraître sous peu ou pas. Il s’agit d’un bon vieux rock, bien rétro, avec quelques riff de guitares genre punk californien mélangé avec de la pop-bonbon aseptisée. De quoi faire pâlir d’envie Joey Tardif et l’Imam André Drouin.

(À chanter sur l’air d’une chanson inconnue)


QU’AVEZ-VOUS À DÉCLARER?

Paroles : Roger Tabar…
Musique : Linkin’ Park et Richard Cocciante
Joueur de triangle et interprète : Mathieu


On prend un tape à mesurer,
On mesure un curé,
Dans le sens de la largeur
Pour faire plaisir à ta soeur

Je suis héroïnomane
Je suis plus belle que ta femme
Je trippe sur Richard Séguin
Et les mains de Guy Jodoin

Et vous Oooh Ooh Ooh Ooh!
Qu’avez à déclarer ?
Voulez-vous m’épouser ?
Voulez-vous mon dentier ?
Un exacto dans le bas du dos ?
Ou une pizza Crescendo ?

J’ai fait plaisir à Stéphane
J’ai fait 2-3 dons d’organes
J’ai buté Josélito
Et j’ai crevé mes eaux

On repart en vacances
On oublie la romance
On avance lentement
On meurt prématurément

Et vous Oooh Ooh Ooh Ooh!
Qu’avez à déclarer ?
Voulez-vous m’épouser ?
Voulez-vous mon dentier ?
Un œuf McMuffin dans la cuisine?
Un bébé mort dans la piscine ?

*Bridge musical avec solo de triangle à la Carlos Santana*

Et vous Oooh Ooh Ooh Ooh!
Qu’avez à déclarer ?
Voulez-vous m’épouser ?
Voulez-vous mon dentier ?
Un vote pour Justin Trudeau ?
Le retour d’André Racicot ?

Et vous Oooh Ooh Ooh Ooh!
Et vous Oooh Ooh Ooh Ooh!
*fade-out*
Et vous Oooh ooh……

FIN


Checkez ben ça monter dans les palmarès radio (de l’uzbequistan entre autres). L’année prochaine à l’ADISQ vous allez ben voir c’est qui qui va aller le chercher le crisse de trophée en forme de dildo 24 carats

Fuck Mes Aïeux, Fuck Tricot Machine, Fuck Gilles Vigneault, Fuck Nicola Ciccone,
Fuck la blonde de Claude Dubois, Fuck Michel Rivard, Fuck Félix Leclerc. Fuck!

J’aime le bruit que ça fait quand les enfants grandissent.

Fais attention à toi JP
LOL ROTFL

XXX

jeudi 18 octobre 2007

My flower is beautiful


Ail houle love tous ces sceau me Tignes à bottes de cou alité off Pauline Marois' haine glisse. Dès ce paix te de fa que te dattes chie maître cîme laïque Anne et go centrique cale eau glie biche tout somme, chie esti lasse hors nid haine sa scie laïque a mini à tour canne gars roux.

Chie hop ce à ronde laïque à frigide dicta tort, pudding Ève rie août âne in heure pot quête, bottes chiasse et art te mais de hâte off pis hourd Gaule de, Yves veine d'eau chie doux note s'pique de l'âne goût ai-je off Shrek spire.

mardi 16 octobre 2007

Les accomodements raisonnables vus par Sylvain Cossette


Propos recueillis par France Castonguay de la Bouteille Noire en juin 2007

(...)

France Castonguay : Est-ce à dire que vous vous considérez comme étant une personne tolérante?

Sylvain Cossette : En fait, de là d'où je viens (NDLR: Sylvain nous mentionnait avant notre entretien qu'il venait du futur), les hommes vivent d'amour et il n'y a plus de misère. La tolérance n'a pas sa raison d'être car il n'y a plus de différences entre les êtres humains, l'enveloppe corporelle n'existe plus, nous sommes plutôt représentés par des formes géométriques lumineuses en suspension dans l'air au dessus d'un socle immobile qui lui-même est en suspension au dessus d'un océan infini de liquide non-conducteur, parfumé et incolore qu'on croirait directement sorti de millions d'agrumes qu'on aurait pressés chastement sur notre corps nu d'autrefois en entonnant un de mes succès notamment la chanson "Tu Reviendras" dont voici d'ailleurs un extrait (NDLR : A ce moment, Sylvain Cossette agrippe mon enregistreur numérique et s'en sert comme microphone) " Je quitterai mon île, et lèverai les voiles. De peur que l'ave..." (NDLR : C'est à ce moment qu'un infirmier, s'interposa pour me redonner mon enregistreur numérique)

FC : euh...Bon, pour en revenir à notre sujet, vous nous dites que dans le "futur", il n'y a plus de différences entres les humains? Donc plus de races, plus de religions? c'est exact?

SC : ...

FC : Sylvain?

SC :
... Oui (longue pause entrecoupée de courts cris stridents). Effectivement France, la seule chose qui nous différencie est une très légère variation au niveau de la couleur de lumière que nous émettons qui peut aller du mauve au violet en passant par le fuchsia et le lilas mais comme 67% de la population du futur est daltonienne, cela ne constitue pas un élément perturbateur en soit. De toute façon, ayant adopté la charia en l'an 3312, mal serait venu celui ou surtout celle qui voudrait utiliser cette différence comme moyen discriminatoire.

FC : Je ne suis pas certaine de vous suivre Sylvain, vous dites que la charia aurait été adoptée en l'an 3312 par toute la population de la terre?

SC : La terre? hahaha, la terre n'existe plus depuis le 23e siècle ma chère dame, elle a été littéralement ravagée par les termites géantes du Groenland, c'est très bien documenté par les Raéliens, nos créateurs.

FC : O..K... D'accord... Pour le bénéfice de nos lecteurs, pouvez-vous réitérer les raisons pour lesquelles vous êtes revenus sur terre à notre époque?

SC : On m'a envoyé ici directement dans l'utérus de madame Cossette en 1962 sous la vulgaire forme d'un spermatozoïde irlandais ayant subit un traumatisme au niveau de la membrane cellulaire. Cela ne m'a pas empêché de grandir, de m'épanouir et de devenir le chanteur à succès que je suis devenu pour enfin partager à l'aide d'ultrasons savamment insérés à l'intérieur de mes chansons, le savoir de plus de 2000 ans d'évolution supplémentaire.

France Castonguay : Bon et bien merci Sylvain, c'est tout le temps que nous avions cette semaine, merci d'avoir répondu à nos questions

Sylvain Cossette : ...

----------------------------------------------------------------

Cette entrevue sera publiée dans son intégralité dans le magazine La Semaine
(semaine du 2 décembre 2007)


vendredi 5 octobre 2007

Exercice de style # 001 : Trance-Lation

Devrais-je essayer de dissimuler ce que je ressens à l'intérieur? Mon coeur, pour toi. Dirais-tu que tu essaierais de m'aimer aussi? Dans tes pensées, pourrais-tu un jour être vraiment près de moi. Je peux le voir dans la façon dont tu souris, si je pouvais en avoir la conviction, je dirais ces choses que je veux te dire ce soir.

Mais jusqu'à ce que je voie, que je compte vraiment pour toi, je rêverai du jour où tu seras près de moi. Je peux le voir dans la façon dont tu souris, si je pouvais en avoir la conviction, je dirais ces choses que je veux te dire ce soir.

Mais jusqu'à ce que je voie, que je compte vraiment pour toi, je continuerai d'essayer de dissimuler ce que je ressens à l'intérieur.

jeudi 27 septembre 2007

Une histoire de hamac sans histoire (et sans hamac)


Alors que je défigurais prestement un Trifluvien à l'aide d'un dipôle de seconde main acheté dans une vente de garage devant une maison qui, ironiquement, n'en possédait pas, j'ai fait ce rêve idiot. Le rêve de sortir du cercle vicieux autour duquel mes traces de pas s'étaient changées, au fil des ans, en profonde tranchée dont il m'était difficile de m'échapper sans une échelle ou une corde. Ce fût finalement une corde qui me fût lancée, mais au lieu de quitter ma tranchée avec l'aide de celle-ci, je décidai plutôt de me pendre avec. Mon corps mort gisant au fond de la fosse circulaire, au bout d'une corde, les orteils dans les mains, le teint mauve, une paire de lunettes dans une flaque d'eau.

On creuse toujours sa propre tombe, on se peinture dans le coin, on joue une couple de parties de Serpents et Échelles(tm) puis on se rend compte qu'il n'y a plus assez de peinture pour se fondre et disparaître dans ce coin, on s'agenouille, on creuse et on tombe. Mais qui est ce "on" dont je parle? "On" exclut la personne qui parle et c'est moi qui parle alors qui m'exclût exactement? Vous? Eux? Moi? Sylvie Fréchette? Un nuage en forme de sac de chips?

En me réveillant, je me demandai: "Pourquoi ce Trifluvien est-il défiguré et qu'est ce que le spasme de vivre, à la douleur que j'ai, que j'ai."

vendredi 14 septembre 2007

TAG (pas la télésérie à radio-canada)

En presque 5 ans de bloggâge (je compte le trou de 3 ans et demi pour faire encore plus ma victime), je n'ai jamais reçu la fameuse tag du bloggeur, cette fameuse reconnaissance fraternelle d'un autre bloggeur qui nous signifie que nous avons réussi dans la vie. Mais aujourd'hui tout a changé car Monsieur l'adulte m'a genre comme un peu taggé (ben pas vraiment directement, un peu par la bande tsé parce que les gens essaient généralement d'éviter de me toucher, faut croire que c'est ce que j'inspire chez les tierces personnes.)

Bon alors, inutile de vous dire que je me sens un peu comme si j'étais le dernier choisis pour l'équipe de ballon-chasseur, mais je vais quand même vous prouver que je ne suis pas si poche que j'en ai l'air en vous garnottant le ballon de toutes mes forces dans la face.

Ouais, déjà là en partant c'est pas la tag la plus intéressante en ville, mais comme dit si bien le dicton: À cheval donné on ne regarde pas que deux tu l'auras devant les boeufs.

Le sujet de la tag:

5 raisons pourquoi je blogue :

  1. Je crois que la raison principale pour laquelle je blogue, c'est pour remplir un vide dans ma vie. Lorsque je suis épanoui, je ne me sens pas le besoin d'écrire ici. Si j'écrivais lorsque je suis épanoui, ça donnerait probablement des meilleurs textes, mais le blog étant par définition une activité égocentrique, j'écris la plupart du temps pour moi. C'est pourquoi mon blog est généralement anti-climatique, oscillant entre différent niveaux d'absurdité parfois drôle, souvent pathétique mais presque jamais ancré solidement dans la réalité. Comme un monde parallèle ou rien n'existe vraiment où je peux tenter d'exprimer de façon floue certaines bribes de ma personnalité du point de vue de mon subconscient. C'est pourquoi je limite consciemment mon lectorat avec l'inégalité des différents textes sur ce blog.

  2. J'ai découvert, quelque part en janvier 2003, le blog comme moyen d'expression en lisant zerotom de sof . J'étais alors fasciné par la facilité qu'elle avait de nous raconter ses petites histoires à tous les jours, nous transportant dans l'univers de son quotidien en maniant les mots de façon magistrale afin de transformer ses petites histoires en épopées lyriques. C'est pourquoi j'ai toujours considéré sof comme étant ma marraine spirituelle sur la blogosphère(sic) et que je lui ai toujours voué, même dans la controverse, le plus grand des respect, ainsi qu'un amour chaste et inavoué qui continue même aujourd'hui d'alimenter ma flamme...

  3. Parlant d'amour, j'écris aussi parce que j'aime vous lire. J'aime la communauté des bloggeurs francophones. J'ai fait de très belles découvertes au fil du temps et je vous apprécie tous autant que vous êtes dans vos différents styles. Ça fait du bien de voir une communauté pour qui la langue française est importante et respectée parce souvent, si ce n'était de vous, j'aurais l'impression que l'état du français des internautes se limite aux atrocités que l'on peut lire sur les forums de discussions ou dans notre logiciel de messagerie instantanée préféré.

  4. Selon mes statistiques personnelles, j'ai découvert que le fait de blogguer diminuait considérablement mon temps d'utilisation d'internet à des fins de masturbation. La preuve que la masturbation spirituelle peut être toute aussi bénéfique que sa grande soeur plus connue (celle avec du pouelle là).

  5. Il n'y a qu'ici où je peux mettre dans la même phrase les mots "cuistots", "obtus" et "dopamine" avec les noms propres "Andres Galaragga", "Michel Goyette" et "le frère André" sans pour autant que la phrase ne possède un sens mais surtout sans peur de se faire pèter la gueule par un gros monsieur fâché à qui l'on aurait récité la même phrase en le giflant sporadiquement à l'aide d'un écusson géant avec, brodés de fil magique, les initiales d'Yves Corbeil.

  6. Trouver l'âme soeur (M'en fous si y a pas de 6)

Merci pour la tag, peut-être qu'un jour je me sentirai prêt à devenir capitaine de l'équipe de ballon-chasseur et tagger quelques "autruis" à mon tour.

mercredi 12 septembre 2007

Aimer du bout des lèvres


Il m'est déjà arrivé d'embrasser du bout des lèvres, celle qui me faisait tant souffrir, celle qui me faisait fondre, celle qui me poivrait.

Il m'est déjà arrivé d'avancer de reculons, de tourner les talons, de toucher le fond, de crouler sous la pression.

Il m'est déjà arrivé de parler à demi-mots, à mots couverts, peur des commentaires, de peur qu'on m'entende, de peur qu'on m'enterre.

Il m'est déjà arrivé de penser sans arrières pensées, de penser sans compter, sans dépenser mais bien sûr, sans panser mes blessures.

Il m'est déjà arrivé de m'affirmer clairement, mais sous toutes réserves, me contentant la plupart du temps, de me la fermer calmement.

M'est-il déjà arrivé d'aimer sans me mentir, de me mentir sans arrières pensées, à demi-mots, du bout des lèvres?

M'est-il déjà arrivé de sourire sans souffrir, de faire rire sans pleurer, de pleurer sans faire rire, de rire sans le sou?

Il est difficile de pouvoir vivre sans mourir un peu,
sans responsabilités,
sans pouvoir,
sans pouvoir vivre,
un peu.

jeudi 6 septembre 2007

Et toi qu'est-ce que t'enduis ?


Je m'enduis d'huile d'olive extra-vierge question d'arrondir les fins de mois.
J'enduis ta soeur de cire chaude afin de la vendre sur le marché noir.
Je me roule dans l'herbe en enduisant mes mamelons de sauce HP pour toi Sylvie Lussier.
J'enduis mes paroles de fioritures super-flûtes puis je me trombone en coulisses.
Qu'est-il advenu de Trace Coquillette qui fût repêché jadis par les Expos?
Je t'enduis en erreur, faute de temps et de frappe
Rick Moranis dans "Chérie, j'ai enduis les enfants"
Lundi, Mardi, Mercredi, j'enduis
J'enduis...Touchez vos sourcils!

Enduisant sur le perron,
par un beau soir d'été,
on fessait sur Simon,
en se mouchant le nez.


La baie d'Ungava, c'est toute une baie.

dimanche 2 septembre 2007

Entre parenthèses


Bon, parlant de courges (oui je sais on ne parlait pas vraiment de courges mais j'essayais juste de faire un lien) euh...je vais vous entretenir d'un sujet qui me tient particulièrement à coeur (quoique dans le fond je m'en fous un peu) Euh t'es qui toi au juste? (Moi? Je suis le gars qui parle entre parenthèses voyons, c'est moi qui se fait un devoir de préciser chacune de tes pensées parce que, entre toi et moi, on ne peut pas dire que c'est très fort niveau clarté) Euh, c'est à moi que tu parles-là? (Ben oui gros nigaud c'est à toi que je parle, et toi à qui tu parles?) Ben, j'essaie de parler aux lecteurs de mon blog tsé. (Haha même si tu en avais, tu penses vraiment qu'ils en auraient quelque chose à cirer de tes histoires de merde? Laisse-moi rigoler telle une rivière frivole arpentant le territoire aride d'une banlieue de Saskatoon) Ouais bon, c'est pas une raison pour te moquer de moi... pour qui tu te prends? Porter un jugement hâtif à chacune de mes phrases, faut être rapace pas à peu près.

En plus, j'ai pas besoin de toi, allez fais du vent. C'est plutôt toi qui a besoin de moi. Sans moi tu n'aurais rien à dire. (Pfff et c'est toi qui parle de jugement hâtif. Si t'avais pas besoin de moi, penses-tu vraiment que je perdrais mon temps dans cet endroit merdique, crisse j'ai pas rien que ça à faire. Je fais mon boulot c'est tout et c'est pas le boulot qui manque ici pour moi) Tu penses sérieusement que les gens ne comprendraient pas ce que je veux dire si tu n'intervenais pas aussi souvent? (Exactement, t'es plus intelligent que t'en as l'air) HEY TABARNAC, ÇA VA FAIRE LES ATTAQUES PERSONNELLES PIS LES PETITES FLÈCHES DE MÉPRIS QUE TU ME LANCES DEPUIS TANTÔT. J'EN AI MARRE, DÉCÂLISSE D'ICITTE (HEY! HAUSSE PAS LE TON AVEC MOI PARCE QUE SI JE DÉCIDE DE SORTIR DE MES PARENTHÈSES, ÇA VA ÊTRE POUR TE CASSER LA GUEULE MON ESTI)

"HEY VOS GUEULES VOUS DEUX, J'ESSAIE DE DORMIR" s'exclama le gars qui parle entre guillemets

...(...)

Hé ho, on t'a pas sonné toi les guillemets, non mais (ouais c'est vrai ça de quoi j'me mêle? Ta mère c't'une perluète sur un clavier scandinave)

Pendant ce temps, le type qui parle entre astérisques explosa

*BOUM!*

vendredi 31 août 2007

Imposteur


Vous êtes-vous déjà réveillé un matin en ayant la ferme conviction que vous étiez devenu quelqu'un d'autre? Que la vie que vous viviez n'était pas la vôtre? Ça m'est arrivé ce matin (ce midi en fait), dans l'entre-sommeil, tentant de me remettre tant bien que mal d'un décalage horaire chronologique causé par des nuits blanches successives causé par une anxiété grandissante causée par un manque de sucre dans mon sang causé par un manque d'alcool, sans doute causé par une névrose débilitante et/ou l'absence de drogues dures et de ma dose quotidienne de l’émission "Des kiwis et des hommes".

Bref, je me réveillais tranquillement, j'étais une autre personne. Une personne que je ne connaissais pas. Une personne que je ne désirais pas connaître non plus. Un type moche que je méprisais, qui s'était retrouvé du mauvais côté de la vie un beau matin suite à un parcours rempli de regrets et d'actes manqués. Un individu louche aux allures désinvoltes qui partageait mon enveloppe corporelle, qui contrôlait tous mes sens, tous mes faits et gestes depuis plusieurs mois déjà, ne laissant qu'une toute petite place pour le véritable moi. Une tout petite pièce sombre avec un plafond mi-hauteur avec des fauteuils rouges art-déco où je pouvais réfléchir quelquefois mais dont je ne pouvais pas m'échapper...enfin jusqu'à aujourd'hui.

Ce midi, je profitai alors du fait qu'il, celui qu'on appelait à tort Mathieu, fusse toujours dans les bras de Morphée, pour comploter dans son dos (qui était aussi le mien soit dit en passant). Je devais me débarrasser une fois pour toutes de cet imposteur qui détruisait sa vie et la mienne un peu plus chaque jour. Puisque qu'après tout, Mathieu, c'était moi, c'était le prénom que mes parents avaient choisi pour moi et non pas pour ce type déprimé, triste, solitaire et anxieux qui était encore au pieu au milieu de la journée, attendant sans doute la mort ou un coup de téléphone qui changerait sa vie, on ne sait trop.

Je pensai à mille et un stratagèmes pour m'évader de cette pièce close dans laquelle je m'étais réfugié il y a environ 2 ans, à mon insu, puis verrouillé de l'extérieur par Monsieur l'imposteur. Je devais sortir de cet endroit pour pouvoir agir, pour pouvoir assouvir ma soif de vengeance, pour trucider mon bourreau, cette personne qui me gardait captif me condamnant au silence et à l'inaction. Je devais tout d'abord briser ces chaînes rouillées par l'humidité ambiante qui me reliait à l'un des fauteuils art-déco boltés au sol avec toute la solidité légendaire d'un viaduc québécois.

Après maints efforts physiques purement fortuits et dénués de résultats probants ainsi que de tentatives de contraction diverses sur des muscles dont je n'avais plus le contrôle depuis des lustres et des lunes, je décidai d'user de la pensée magique, celle-là même que je méprisais avec véhémence depuis ma tendre enfance pas si tendre que ça. Je me dis "Je suis capable de me libérer, je peux briser ces chaînes, je peux sortir de cette pièce et reprendre le contrôle de ma vie". Le sol se mit alors à trembler, puis des morceaux de "Stucco" cheap commencèrent à se détacher du plafond, laissant entrevoir une lumière que je n'avais pas vue de depuis une éternité. Puis tout se volatisa autour de moi, plancher, murs, plafond. Le tout dans une pluie ascendante de particules de poussières aspirée par cette source lumineuse. Je me retrouvai seul au milieu du néant, toujours enchaîné au fauteuil rouge, agenouillé sur un sol noir invisible la tête entre les mains, baignant dans une lumière astrale qui venait d'on ne sait d'où, m'éclairant moi et le fauteuil tel un spotlight avec un angle de 45 degré. Les particules de poussière virevoltant dans les rayons lumineux, filtrant l'incandescente lumière pour lui donner l'effet providentiel d'une intervention divine. Autour du parallélogramme lumineux et du cercle qu'il projetait au sol autour de moi, c'était le noir le plus total. Un silence post-détonation régnait, on entendait des mots filtrés comme s'ils venaient de 20000 lieues sous les mers et prononcés par des dyslexiques avec des biscuits soda dans la bouche et rediffusés sur une chaîne de radio AM sur un radio-réveil acheté au Dollar Max et qui sonnait depuis 8 heures ce matin.

Je me suis réveillé ce midi avec la vague impression qu'il venait de se passer quelque chose, mais quoi exactement? Je n'en sais rien. Tout ce que je sais c'est que mon « prisonnier » est toujours enchaîné au fauteuil rouge. De toute façon, je l'ai toujours méprisé lui et ses idées de grandeur, ses rêves naïfs, son humour bon enfant et sa quête de bonheur. Je me fiche qu'il me traite d'imposteur, moi seul possède la clé pour lui redonner sa liberté. Pourtant, je sais que si je la lui donne, il fera tout pour m'éclipser, il me tuera c'est sûr, il est beaucoup plus fort que moi. C'est pourquoi cette clé, je l'ai jeté jadis dans le caniveau avec l'eau du bain, le bébé ainsi que le coffre d'outils qui lui appartenait. Maintenant moi seul mènerai cette existence à terme, dans la solitude et l'anonymat le plus total. Moi seul souffrirai.

mercredi 29 août 2007

Demetan et Ectasy

Quand les nénuphares du passé reviennent hanter l'étang du présent,
Il est temps de repasser cet antérieur ineffable et crisser mon camp.

mardi 28 août 2007

ANTI-BLOG


Vous voyez ces jeunes gens qui semblent bien s'amuser?
Et bien je ne les connais pas...et vous non plus.

ou

Acheter un cadre neuf et laisser la photo de démonstration à l'intérieur

ou

Trouver quel terme il faut rechercher sur Google pour tomber sur cette image

ou

Inventer une histoire complexe pour chacune des personnes apparaissant sur cette photo

ou

Mordre dans la vie à pleines dents, avec dans la tête, un champ de trèfles et une courgette

mercredi 15 août 2007

L'art de pointer


Depuis le début de l'humanité, l'homme, dans toute sa pilosité inégale et disgracieuse, a toujours utilisé et même abusé de ce geste simple mais Oh combien utile et spontané qu'est le pointage. Pointer est la communion ultime du corps de l'homme avec son index, les possibilités infinies d'agencements et de style de pointage font qu'encore aujourd'hui, pointer du doigt demeure au centre de nos vies.

Dans la préhistoire, comme aucun langage universel n'était encore défini, bien avant qu'on nous brainwash(sic) que nous nous devons de parler l'anglais sous peine de voir notre existence vouée à l'échec, l'homo-érectus, symbole de la virilité animale, appris très vite qu'un index pouvait servir à autre chose que se gratter le cul. Ainsi, pour agrémenter ses grognements, l'homme préhistorique pointait pour compenser son manque de vocabulaire. Selon mes analyses exhaustives (en fait j'ai regardé Rahan et l'Homme d'Encino), le pointage serait peut-être même l'ancêtre du blog.

Exemple d'un blog préhistorique mettant en vedette Kevin le Néandertal


Kevin, après une journée pleine de rebondissements, se retrouve autour du feu avec les membres de sa tribu. Il grogne et gesticule tentant tant bien que mal de partager de façon onirique, toute la subtilité des émotions vécues au cours de cette journée. Devant l'incompréhension palpable de ses congénères, il commence à utiliser son index et à pointer... premièrement il pointe le soleil couchant et trace un arc avec son bras pour s'arrêter dans la direction opposée, ce qui signifie "Ce matin".

Il pointe ensuite son appareil reproducteur puis pointe le ciel, puis pointe son gland de nouveau, pointe le ciel et recommence ce manège pour qu'on comprenne bien que ce matin, Kevin s'est réveillé avec une érection. Il pointe ensuite vers sa partenaire qu'il soulève par les cheveux de la main gauche la pointant de la main droite. Il pointe ensuite les organes génitaux de sa partenaire, appelons-la Sylvie Gariépy, puis sorti un coutelas de ses cheveux, coutelas qui lui servait de bigoudis. Il fit ensuite une entaille à l’entrecuisse de Sylvie, et pointa le sang qui coulait long de sa jambe jusqu'au sol. Il pointa alors l'horizon, puis balança les bras le long de son corps comme pour mimer l'action de courir. Il plongea ensuite sa main à l'intérieur du vagin de Sylvie pour en sortir un petit blaireau mort qu'il pointa fièrement avant de pointer encore une fois, son pénis puis un dessin primitif gravé sur le mur de la caverne et représentant une femme nue, dénuée de poils autour des mamelons (qui confirmait effectivement qu’il s’agissait bel et bien d’une femme). Il pointa finalement le ciel en gémissant et en plissant les yeux tout en retroussant ses orteils vers le haut.

Bon ce billet se traduirait aujourd'hui comme ceci:

--------------

Ce matin, alors que les oiseaux gazouillaient de façon perverse et insipide, je me réveillai avec une érection digne du cousin trisomique de Peter North. Je me retournai aussitôt vers Sylvie endormie près de moi dans toute sa volupté incitative dilapidée. Je lui donnai ensuite de petits coups de verge au visage en suivant la mesure du drum électronique de la chanson "SHE DRIVES ME CRAZY" de "Fine Young Cannibals" qui jouait à ce moment-là dans le radio-réveil. Elle gémit, puis tout en restant endormie, se tourna de l'autre coté me présentant ainsi son dos et ses fesses dénudées. Je me dis en mon for intérieur "Yes sir une levrette matinale avec une fille qui dort, ce qui me rapproche de mon fantasme ultime de faire l'amour par en arrière avec le corps embaumé de Marie-Soleil Tougas un mercredi matin dans une Volkswagen Passat en écoutant Bon Jovi sur la route 132 en direction de Sorel-tracy".

Comme j'allais introduire mon membre viril à l'intérieur de ma douce dans les bras de Morphée, un petit coulis de sang tacha le drap contour alors que j'eus à peine écarté ses fesses charnues. Elle se réveilla en sursaut et s'écria "Fuck Mathieu (ou Kevin c'est selon), il me reste pu de tampons, veux-tu aller à la pharmacie en chercher, pis amène moi la vieille guénille qui traîne en dessous du lavabo dans la salle de bain, j'vais prendre ça en attendant, merci." ou Comment perdre une érection en trois secondes. Je m'exécutai sur le champ, sauta dans ma voiture et tel un véhicule d'urgence, me fraya un chemin jusqu'au Phar-Malpris le plus prêt, pogna la première boîte rose avec la mention "peut faire du delta-plane et de l'équitation sous-marine", c'était tout ce dont j'avais besoin de savoir. Je me dirigeai alors à la caisse, la jeune femme à l'allure louche agissant à titre indicatif de caissière me regarda de travers, comme si elle pensait que c'était vraiment pour moi ces tampons. À ce moment précis, j'avais juste le goût de lui donner de grands coups de verge au niveau de la bouche en battant la mesure de drum de l'enfant au tambour question de la défigurer juste assez pour que son sugar daddy ne la reconnaisse pas. Je me retint, paya mon dû et fila subito et presque presto à la maison.

Une fois à l'intérieur, je me dirigeai vers la chambre des maîtres, qui comme par hasard, est aussi la nôtre. Je balançai au visage de ma dulcinée, étendue sur le lit avec entre les jambes un ancien linge de table des années 80, le fruit durement acquis de mon périple. Frustré, je me précipitai aussitôt dans mon bureau, alluma l'ordinateur puis me masturbai violemment en regardant des extraits de l'émission "Poivre et Sel" sur YouTube.

-------------

Bon voilà, en guise de conclusion, gens de tout acabit, continuez de pointer fièrement que ce soit un bibelot inuit avec votre index en prenant des poses de culturistes autrichiens, un petit cochonnet avec une boule de pétanque comme un nain Marseillais, le Nord avec votre tête comme Pierre Lapointe ou encore un bébé mort sur le trottoir avec ce qu'il vous reste comme Martin Deschamps. Continuez de propager votre bagage génétique de pointeur.

Le temps des hommes sur la terre sera ainsi à tout jamais défini comme étant... l'ère de pointe.

mercredi 8 août 2007

Le rond de Ming


Vous savez ces petits bouts de feutre que l'on appose sous les pattes de chaises pour ne pas abîmer les planchers de bois lorsque nous les déplaçons avec notre gros cul? Et bien la compagnie qui les fabrique, du moins la marque disponible au Dollarama, est située en Chine.

Dans l'usine où ils découpent les petits cercles dans de grandes feuilles de feutre, 14 filles et femmes portant le nom de Ming y travaillent. Une de ces Ming, 19 ans, le teint pâle, les mains moites, active la troueuse à l'aide d'un bouton après avoir placé la feuille de feutre bien au centre de la machine que les gens de l'usine appellent "Sow jing li fat" ce qui signifie "la machine qui fait des trous".

Après avoir retiré sa 1537e retaille de feutre ce mois-ci, elle eût la réflexion suivante. "Je me demande si mon travail a un impact sur la race humaine à l'échelle planétaire". Pendant qu'elle philosophait ainsi sur les raisons de son existence, Ming, distraite, replaçant une nouvelle feuille de feutre dans Sow jing li fat, en oublia de retirer sa main lorsqu'elle appuya sur le bouton vert. Un des poinçons de la machine transperça la paume de sa main gauche de bord en bord, Ming poussa un léger cri étouffé avant de s'écrouler inconsciente sur le sol gelé de l'usine.

Le directeur de l'usine appela une ambulance, trouva une remplaçante à Ming, probablement une autre Ming, et la machine continua de percer sans relâche, de petits cercles parfaits. Elle en percera d'ailleurs jusqu'à sa propre mort, la mort industrielle de Sow jing li fat...

Alors, si un beau jour, lors de votre périple hebdomadaire dans un Dollarama, il vous prend l'envie folle de vous procurer ces merveilleux petits objets usuels afin de préserver votre beau plancher de bois franc, dites-vous bien qu'il se peut qu'un de ces sacs contienne, en lieu de feutre, un petit rond de chair chinoise.

Le rond de Ming.

mardi 7 août 2007

Spécial Mexique

À classer dans la catégorie "Ostifie qu'il est drôle Bruno"

vendredi 3 août 2007

Le Parfum



Ce post est dédié à la mémoire de la toujours vivante Annie Dufresne, la fille qui essaie peut-être un peu trop d'être tout et partout à la fois, telle une déesse de la mythologie norvégienne au beau milieu d'un gangbang de Pakis.


Je profite de mon nouveau cadre temporaire d'anti-blog pour parler de tout sauf de moi, non pas que je sois quelqu'un de foncièrement inintéressant mais plutôt parce que je trouve la vie ennuyante dans sa réalité immédiate et circonscrite de toutes parts dans la concrétitude de ses frontières délimitées par des petits pointillés tracés par une personne tierce qui s'appelerait Jean-Paul si ses parents n'étaient pas morts dans un accident de balles perdues tout juste avant de s'être rencontrés.

Avec mes yeux de félin cryogénique, moi, Herbert Léonard, vous asperge des pieds à la tête de ma semence fertile dans le style d'un one-man bukkake. Comme je suis un hipster, je préférais quand les mots inventés n'avaient pas encore la popularité qu'ils ont aujourd'hui chez les écrivains blasés, alors j'éviterai des phrases telles que:

"J'estrufferai votre doux visage de ma cambouse"
"De lerdantes flenules spongieuses épongeront votre omnimouatte"
"À grands coups de vardaches, j'éclopperai vos imbulitions féminines"
"Tu vas souffert Pedro tabarnak"


Les libellules s'enflamment à la seule vue de ta beauté ésotérique.
T'es belle sacrament, tu comprends-tu viarge?


Patrice Brisebois revient à Montréal, le coeur remplit d'une fraîcheur nouvelle qui nous rappelle que ça sentait donc bon dans le temps. Dans le temps où ça sentait la coupe, dans le temps ou Patrice, au beau milieu de la glace, de ses lèvres délicieuses, l'embrassait chastement avec une certaine inhibition, que ne pourrait décrire Yvan Ponton.


Un trou béant dans le néant.
Troublant?
Naaaaaan.

mercredi 1 août 2007

MONTÉE DE LAIT

Certes, vivre à Montréal comporte plusieurs désavantages, mais aussi des inconvénients.

Par exemple, j'ai calculé que je payais en moyenne 500$/année de tickets en tout genre à ma belle ville que j'aime tant. C'est sûr que mon total pour cette année va largement dépasser et augmenter la moyenne (700$ déjà et on est juste au mois d'Aout).

Les voleurs ont souvent plusieurs aspects, on peut penser notamment au ministère du revenu, aux taxes et surtaxes déguisées en "Naloween" et aux voitures rouges de la ville de Montréal qui font des arrêts fréquents.

Bon, je comprend les panneaux de stationnement, pas comme certains ou certaine , c'est juste que je pense pas toujours, surtout pas en vacances, à déplacer mon véhicule à l'heure où le gros camion vient arroser le bord de la rue et POUSSER LES FUCKING TITES-ROCHES avec leur grosses brosses rotatives. Ça c'est utile, gaspiller des dizaines de millier de litres d'eau pour nettoyer le bord de la route et déplacer de la garnotte... et c'est pour ça que je paye des taxes et des tickets à 50$ la shot parce t'as pas pu pousser la garnotte en dessous de mon char...

Tsé, moi je méprise les mononc' qui arrosent leur asphalte au printemps avec leur boyau pour pousser les tites roches dans la rue, mais je méprise encore plus les voleurs et quand j'aperçois environ 10 fois par année, un ti-papier en dessous de l'essuie-glace qui n'est pas une invitation au Super-Rave-Gai-Hispanophone-Dyslexique, et bien je cris AU VOL.

----------------------------

La montée de lait anémique terminée, voici une liste de ce que je pourrais faire avec le 500$ par année que la ville de Mourial me vole.

Avec 500$, je pourrais...


10- Me payer une chirurgie au laser pour la moitié d'un oeil
9- Inviter l'indien du téléroman "Entre chien et loup" dans un restaurant chic
8- Rouler et fumer un joint de haschich dans un billet de 500$
7- M'acheter un paquet de gomme au dépanneur et dire à la caissière de garder la monnaie
6- Payer des tickets à la ville de Longueuil
5- Donner plus d'argent au gouvernement provincial
4- Acheter tout près de 500 articles au Dollarama
3- Le lancer par la fenêtre en me disant que j'aurais dû le donner à la ville de Montréal
2- Acheter pour 500$ de gratteux, les gratter et faire une statue à l'effigie de Josélito Michaud avec les résidus de gratte.
1- Me payer les services d'une prostituée en bas de 65 ans et qui sent moyennement bon

PS : Oui je sais, cette liste ne comprend pas la dose quotidienne recommandée de ninjas, je travaille là-dessus.


EDIT: Dans la même catégorie, celle des maudits tickets à marde, je vous invite à lire ce billet de Philémon

dimanche 29 juillet 2007

ADDICTED

Bon, si vous ne me voyez pas souvent par les temps qui courent et sautillent par delà les vents et marées néfastes que la mer a bien voulu nous laisser en héritage à contre-coeur contre son gré...*reprend son respire* et bien c'est parce que je passe tous mes temps libres sur CE JEU.

Mais, ne vous en faites pas, je finirai bien par me lasser un de ces jours,
Oh fidèle lecteur (au singulier).

mardi 24 juillet 2007

Mme Collin: Planificatrice Financière


Bien que malléable et svelte, l'harmonie discordante d'antan n'a d'écho que dans les plus chastes profondeurs de l'âme. Armée de son habituelle machette conceptuelle, elle s'épivarde à la va comme je te pousse en bas des escaliers tout en faisant fi des fiferons indissociables et accueillants.

L'amour qui tergiverse tout autour de la panacée humaine qu'elle réclame, se targue de bien vouloir le bien d'autres truies impersonnelles et écarlates. Le Groin-Land en mal de vivre sur un récif munit d'un paquebot en guise de parapet, il s'enlise et il sent Lise, la renifle de toutes ses facultés olfactives nasales.

Un Lhasa Apso émoustillé devant tant de grenailles intestinales se révèle au grand jour comme la souche du mal obscur qui, depuis un futur lointain, viendra dérober les mouches magiques du plateau Mont-Royal ensanglanté.

Tu me regardes avec des yeux de biche égarée du haut de tes 5 pieds 3 pouces en te demandant si dans une autre vie, je voudrais bien de toi dans mon lit ce à quoi je répond promptement, mais c'est dans CETTE vie-ci que je te veux dans le dedans de ce dit lit qui est mien. Je ne veux pas attendre une autre vie, soumets-toi femme de caisse populaire, soumets toi à la tentation mais délivres-moi du mal, loin dans l'au-delà... au delà du RÉER.

dimanche 22 juillet 2007

Our time is running out


Le temps passe, mais moi, est-ce que je passe avec lui ou bien je reste là à le regarder passer, à le regarder me dépasser? Je crois que ma personne se trouve à l'intérieur d'un vortex (in)temporel où le temps est figé ce qui expliquerait pourquoi le temps me dépasse ainsi et pourquoi je suis toujours dépassé par les évènements.

Le temps se mesure quand il est passé mais non quand il est à venir. Combien de temps ça prend pour aimer à nouveau? Combien de temps pour se remettre de plusieurs deuils consécutifs? Combien de temps pour renaître de ses cendres? Combien de temps pour retrouver un sourire oublié? Combien de temps avant de retourner le sablier?

Le temps est bien imparfait à présent, il est donc impératif que mon passé antérieur ne fasse pas ombrage à un futur que je veux le plus simple possible.

vendredi 20 juillet 2007

Aimant, si passion


Bon, comme je veux bien que vous me suiviez, je vais vous tenir par la main au début.

Je vous mets donc en situation:

11 Avril 1997, 19:37, Lachenaie, Kioubec, Kanada

7 ressortissants Kurdes, ressortent justement, d'un petit lama miniature, ils aspergent de poivre de cayenne la jeune Samantha, 43 ans, mère monoparentale et personnage fictif d'un post quelconque sur un blog exponentiellement fade et sans saveur. Même une DeLorean carburant au plutonium et atteignant les 88 miles à l'heure ne pourrait ressentir toute les joies et toute la colère d'un monde insondable sous le joug du mercantilisme aérien excroissant de beurre et autres déconfitures fruitées.

Nima Mazhari observant la scène assis sur son balcon lunaire fraîchement éructé de mille et une phalanges recroquevillées, s'écria d'une voix tonitruante et empreinte d'une sérénité à faire éjaculer un arbre mort: "L'essence de la vie coûte trop cher, maudites pétrolières, Pedro Katana, Kjell (Dahlin), B.Esso, Ultra-Mort, TAXE SA COKE et Monsieur Sergaz qui est une pâle copie de Luigi sauf que lui ne saute pas plus haut que son frère." On l'enferma à cause de son caractère gras, arial et italique.

Une pluie de pouliches en tous genres s'abattue sur la ville comme un dermatologue en vacances sur le canal rideau dans un canot gossé à même les entrailles d'un vieux chef indien, celui-là même qui posait sur les sacs de chips Yum-Yum, pour ensuite disparaître dans la nature après avoir kidnappé sa propre mère ménopausée et propriétaire d'un cimetière pour animaux.

Tu cliques sur Démarrer ---> Fermer la session GROS PIGEON BONASSE...
Tu cliques sur le bouton "Changer D'utilisateur" et tu cliques sur le bouton correspondant à l'utilisateur VOL AU DESSUS D'UN NID DE PRÉPUCES.

Dans la brume, tu peux apercevoir ta propre mort, tu pourrais presque la toucher si elle n'avait pas si peur de toi. Tu pleures mais les larmes ne coulent pas, ce sont plutôt tes cheveux qui tombent, puis la nuit. Finalement, ton coeur cesse de se débattre, sort de son socle, puis tu t'endors seul, loin du corps que tu adores.

jeudi 19 juillet 2007

De Goldorak à Simon Templar

L'agréabilité de la personne qui me sert est généralement inversement proportionnelle à ma propre agréabilité. Mes sourires ne semblent pas attirer d'autres sourires mais plutôt des airs conditionnés à être bête. De toute façon, la société est faite de façon à nous faire regretter d'être de bonne humeur. C'est pourquoi il faut se fondre en elle et adopter la baboune nationale lorsque nous sommes seuls. On n'a pas le droit d'être heureux seul, voilà je l'ai dit. Observez les gens seuls dans le transport en commun, n'ont-ils pas l'air tristes et déprimés?

Dans un autre ordre d'idées, dans la catégorie "c'était plus drôle quand c'était moi le jeune voyou", j'ai été victime de vandalisme sur la personne de ma voiture. Le rétroviseur de droite a été kické littéralement en pleine nuit, je l'ai trouvé le lendemain matin, reposant inerte sur la portière au bout des fils électriques qui le retenait. (Non maman pas "La Postière" avec Michèle Richard, la portière de mon char tsé l'affaire avec des pineus).

Je ne pensais pas qu'avoir un char de pépère (Hyundai Sonata 2001 avec un custom logo Ford) pouvait engendrer la rébellion d'un jeune incompris, en mal de destruction spontanée et probablement sous l'effet de quelconque substance anabolisante comme le thé au jasmin ou la tisane de tilleul. Bon ça va me coûter un bras cette histoire je le sens, que je réclame aux assurances ou non.

Pour terminer de façon totalement hors contexte, voici de la poésie néo-cutanée pour le plaisir de votre neurone esseulé...

-----------

L'ambition chaste d'un mime muet
Transcende et chasse les assourdis
Volage et flasque comme Mahomet
Urine son âme sur le tapis

Le pivot d'une souche profonde
Creuse et rotate la généalogie
De ses ancêtres et de sa soeur
Sentiments tabous quand tu me tiens

Voyager
Je n'aime pas ça
Si c'est voyager sans toi
Je n'aime pas les couleurs
De ce paradis
Qui ne valent rien sans toi

La moribonde Solange Coulombe
Restitue ta gaspacho
Banalise les attentats
Saupoudre de joie les vergetures de son entrecuisse

Bouteille noire
Faux espoirs
Douze point-noirs
Wonderbar




mardi 17 juillet 2007

Blueprint d'une commotion cérébrale


On entend l'alarme qui sonne à 7hAM, on se demande pourquoi on laisse le réveil-matin à CKOI (au moins y a Alexandre Barrette), on se dit qu'on va changer de poste une autre fois puis on snooze, on fait du lavage parce qu'on se rend compte qu'on n'a plus rien à se mettre avant d'aller bosser, on se douche, on regarde ses orteils, on pense à du parmesan, on trouve qu'on a trop de poil pubien et qu'on devrait raser tout ça, On se regarde dans la glace en se disant qu'on serait bien plus beau sans lunettes pis on pense à ce que coûte une chirurgie des yeux au laser et à la peur de devenir aveugle, on parle de ciment avec son proprio, on reste jammé sur le métropolitain juste assez longtemps pour perdre la boule, on arrive en retard à une rencontre importante, on se rend compte qu'on est pas habillé pour l'occasion, on essaie de ne pas fixer le décolleté d'une gestionnaire, on visite des nouveaux locaux, on mange au resto sur le bras, on reprend le métropolitain en restant jammé juste assez longtemps pour perdre la boule, on parle de vernis avec son proprio, on blog une journée plate, on se dit qu'on aurait probablement dû écrire un post absurde, on se nounoit.

dimanche 15 juillet 2007

BULLES ÉPHÉMÈRES


Voici le récit véridique et vrai de la véritable histoire de ma rencontre factuelle et fortuite avec une amie de mon ex-blonde. (À ne pas confondre avec mon ex-blonde fictive)

Alors que je déambulais allègrement en gambadant, longeant la rue St-Denis pour je ne sais quel motif superflu, j'aperçu sur mon chemin une amie de mon ex. Il s'agissait de Mélanie T. (appelons là Julie pour les besoins de ce post) qui descendait seule et à vive allure une pente assez abrupte en prenant bien soin d'éviter les lignes antipathiques du trottoir.

Rendu à mon niveau, elle ralentit sa cadence et me jeta un regard scrutateur avec un sourcil relevé, regard qui voulait dire : "Me semble que sa face, son allure négligée et son corps chétif mais néanmoins svelte et compact me dit quelque chose mais comme je ne peux pas trouver de qui il s'agit en 2 secondes, je vais poursuivre mon chemin comme si de rien n'était"

À sa défense, il est vrai que j'avais bien changé depuis la dernière fois que nous nous étions vu. À cette époque, je portais encore sûrement la barbe et les cheveux longs ce qui me donnait les allures d'un acteur malpropre et moyennement médiocre des années 70(name-dropping welcomed). Mais ce jour-là, avec mes cheveux tondus et ma barbe d'à peine quelques jours, il est vrai que j'étais méconnaissable pour une "connaissance" qu'on a vu que quelques fois dans sa vie dont la dernière remonte à 2 ans alors que j'étais encore avec celle que je considère aujourd'hui comme l'antéchrist.

Toujours est-il que MOI, je l'avais reconnu, donc je me retournai après qu'elle eût passé son chemin et lui cria "Hey Julie!". Elle s'arrêta alors et fit demi-tour.

"Salut Julie, ça va? Long time no see?" Lui dis-je timidement

"Hey salut, oui ça va" répondit-elle ne se rappelant visiblement pas de mon prénom

"Tu ne te rappelles pas de mon nom hein?" demandai-je avec le sourire en coin

"Je sais que tu es l'ex de CENSURÉ. Attends c'est Ma... Maxi... Mart... Mathieu c'est ça?"

- "Oui c'est ça, 2 morceaux de robots pour toi"

- "Haha"

- "Bon on se fait la bise?" Lui dis-je d'un ton moqueur

Sans hésiter, elle m'enlaça et me fit un câlin sans pudeur. Je suis resté surpris car il faut vous imaginer qu'il s'agissait d'une personne à qui l'on a adressé la parole que 2 ou 3 fois et que l'une de ces fois c'était pour dire "Tu me passerais-tu le sel SVP?". Il est aussi vrai que depuis la fin de ma relation avec Satan, je m’étais refermé sur moi-même et n'étais plus habitué à ces contacts corporels chaleureux. Une sorte de réaction chimique entremêlée d'une douce tension sexuelle eût lieu en l'espace d'une seconde, le genre de sensation enivrante qui vous donne l'envie de continuer de vous lever chaque matin ou même l'après-midi.

"Vas-y! Gâtes-toi la grande" dis-je pour simuler le fait que j'étais à l'aise avec cette étreinte. "Je suis célibataire maintenant tu sais alors tu peux descendre tes mains plus bas et caresser les courbes lascives de mon portefeuille"

- "Ouais justement, c'est ça qui m'attire les portefeuilles chez les hommes anyway" dit-elle en riant nerveusement et en cherchant mes fesses du regard

En dérision, je lui présentai alors mon postérieur munit d'une paire de jeans Guess et d'un épais portefeuille bourré de carte d'affaires dont je n'aurai sans doute jamais besoin. "Tu peux les essayer (mes fesses) avant d'acheter, mais fais attention c'est de la marchandise de seconde main"

Après que je me sois retourné pour lui faire face, elle s'exécuta sur le champ, palpant ma fesse gauche et mon combo "fesse droite-portefeuille" délicatement en me tirant vers elle.

Ce qui au départ n'était qu'une blague se transformait rapidement en malaise agréable, une presqu'inconnue palpait mon cul en pleine rue St-Denis... Je restai silencieux.

Elle déplaça alors sa main droite vers mon entrejambe depuis l'arrière et effleura la résidence de monsieur testicule... OMG on se serait crû dans une annonce de Tag ou Axe ou autre cochonnerie d'herbes à chats pour femmes.

Comme le tout était devenu si surréaliste, je décidai alors d'entrer dans le jeu, je la pris par les hanches, mes pouces reposant doucement sur la peau découverte de son bas ventre et déposa mes lèvres sur les siennes. Alors là c'était comme si mon âme sortait de mon corps pour devenir une caméra qui tournait tout autour de nous, observant la scène à la manière d'un film d'amour quétaine avec Molly Ringwald et Steve Guttenberg.

Les yeux fermés, j'entendais les passants penser tout haut "Get a room damnit" et dans un sens je comprenais leur réaction. Mais c'était comme si le temps était arrêté, mes mains remontèrent sous sa camisole blanche jusqu'a sa poitrine et le simple baiser se métamorphosa en violent "french" où la salive profitait vraisemblablement d'un nouvel accord non verbal de libre-échange. J'entendais son cellulaire qui sonnait.

"Il faut vraiment que j'y aille... Mathieu" dit-elle en reprenant son souffle et son sac à main qu'elle avait déposé sur le trottoir.

Elle me jeta un dernier regard puis un petit sourire complice et reprit sa course folle.

Comme un camionneur qui venait de renverser un petit garçon sur son vélo, j'étais en choc nerveux et tremblais me demandant ce qui venait de se passer. Je restai immobile pendant une minute, fixant le sud.

...

Il y a déjà 3 semaines de cela et je me demande encore aujourd'hui. Ces trucs-là n’arrivent jamais, surtout pas à moi. Ai-je rêvé ce moment? Ai-je passé quelques secondes dans le Twilight Zone? Pourtant j'ai un beau ticket de parking qui me prouve que j'étais bel et bien sur la rue St-Denis cet après-midi-là et j'ai l'odeur de son parfum qui ne me quitte pas.

Reste à étudier la théorie voulant que je possède des pouvoirs de persuasion télépathique qui envoûtent les gens et les obligent à réaliser les fantasmes de mon subconscient.

Bulles éphémères
Et mots courants

mardi 10 juillet 2007

NOSTALGIE AVEC GUY


Minuit, mes yeux se fermaient d'eux même, j'effleurais lascivement du bout des doigts le bouton d'alimentation de mon moniteur pour l'éteindre afin que sa lumière n'affecte pas mon sommeil quand soudain, ce simple geste me donna l'envie folle de regarder "Electric Dreams"... immédiatement, ça ne pouvait pas attendre.

Recherche alors d'un torrent du film qui vient me hanter 23 ans après sa sortie et qui m'oblige à le regarder sur-le-champs sans quoi je ne pourrai pas m'endormir. Une heure plus tard, le torrent déjà complété (beaucoup de nostalgiques debout à cette heure de la nuit semblerait-il). Je peux enfin accomplir ma mission et regarder ce splendide Low-Fi VHS-RIP.

Le film, bien que ce soit la première fois que je le visionne en version originale est identique à mes souvenirs et les émotions vécues en le regardant sont exactement les mêmes que jadis sauf que maintenant je catche les références sexuelles dans la scène se déroulant au ciné-parc.

Le splendide duo violoncelle-ordinateur, la touchante quête d'amour des 3 protagonistes, l'affrontement entre Edgar et Miles/Moles, l'étreinte finale entre ceux-ci, la rencontre entre Edgar et Madeline(magnifique Virginia Madsen) et finalement la "feelgood song" à la fin. Tout est exactement pareil comme dans mes souvenirs.

Suis-je rendu un émo nostalgique qui pleure en écoutant un vieux film? sans doutes.
(dis-je en serrant mon moniteur très fort contre moi)

I only knew you for a while
I never saw your smile
Till it was time to go
Time to go away

lundi 9 juillet 2007

M'AS-TU DIT "DE BONNE HUMEUR" ?

.
On
me demande souvent "Mathieu, pourquoi mais pourquoi cet amour inconditionnel pour les dromadaires et le gel douche à la fraise?" Ce à quoi je répond généralement de façon nonchalante et désabusée mais quand même avec une certaine conviction dans ma voix au trémolo saillant : " J'ai jamais payer une cenne d'impôt pis c'est pas aujourd'hui que ça va commencer"

Non mais à quel sein se vouer, quand on possède un abonnement à la télé câblée? Les vétérinaires de la Rive-Sud devraient prendre exemple justement sur les garagistes et mettre un frein à toute cette escalade de vaccins inutiles contre des maladies inexistantes telles le scorbut félin et la lèpre canine.

Quand la pleine lune sera venue , j'ajusterai les lumières pour ma vue et je viole, violerai, Mélodie (la marionnette dans Passe-Partout souffrant de gigantisme) en chantant "Hommage à Duplessis" dont voici d'ailleurs un extrait:


Duplessis, c'est bien tout ce que je veux, Duplessis. Pour en allumer les feux et laisser dans un souper, quelques gouttes de Duplessis.

La différence entre les nouilles Ramen et la laitue romaine? Au moins 60 cennes.
Dans le film "Pas de répits pour Mélanie" y a Vincent Bolduc pis un fucking lama (ou une autruche c'est pas clair) c'en est trop, à quoi tu penses Roch Demers? On exige le retour de Marie-Stéphane Gaudry au grand écran.


La mutinerie dans nos contrées, les moustiques se rebellent contre l'éjaculât frais de nos contribuables membres d'une tribu de cons très immuables.

Solange Harvey le disait dans son courrier du coeur : "Patrice, il faut prendre son temps avec une femme ayant été victime d'agressions durant sa jeunesse". L'auberge du chien noir c'est pas si mauvais que certains le prétendent. Bonne continuation à Sylvie Lussier et Pierre Poirier, vous faites de la belle ouvrage.


Rictus et Satanas

dimanche 1 juillet 2007

POÉSIE (sys)THÉMATIQUE


Humecter de mes lèvres, la peau lisse de ton front
Engueuler en hiver, la police d'un ton franc
Déposer dans mon compte, la police de ton frère


VITO & GÉNITO


VITO : Nous devrions nous acheter
oune voitoure
GÉNITO : Ma qué cé qué tou racontes Vito hé? Oune voitoure?
VITO : Ma si, oune voitoure pour pouvoir aller voir Mamma
GÉNITO : Mamma? Ma elle habite en Italie La Mamma. Kacékétivo qu'on fasse d'oune voitoure?
VITO : Je n'en sais rien Génito, jé n'ai pas encore trouvé de chute à ce gag, mamma mia.



mardi 26 juin 2007

TOP 10 de choses que je n'ai PAS faites aujourd'hui


Aujourd'hui, 26 juin 2007, je n'ai pas...


10- Vaporiser du liquide jaunâtre sur une surface rugueuse en microfibres
9 - Édifier un monument historique en l'honneur d'Herby Moreau
8 - Déambuler de façon maladroite dans les allées d'une épicerie inexistante et translucide
7 - Émerger dans le domaine de la danse brésilienne
6 - Dédicacer un livre que je n'ai pas écrit et dont le titre n'est pas: "Le défi de Steeve"
5 - Porter un regard collectif sur les expériences (Je me suis endormi avant)
4 - Donner la définition du mot "imbroglio" à un juif hassidique en montgolfière
3 - Découvert les joies inhérentes à la combustion spontanée
2 - Bu du sang à même la coupe Stanley chez François Beauchemin
1 - Réaliser mon plein potentiel et/ou adopter une colonie de ninjas retraités


Pourquoi faire aujourd'hui ce qu'on peut faire demain...

lundi 25 juin 2007

L'INSTANT D'UN INSTINCT

L’abat-jour abasourdi abat Jordy et bat Judy, du patchouli n’est-ce pas Julie?

dimanche 24 juin 2007

LA LUNE

L'hippocampe campe
Son personnage sot
Sautille et balance
L'eau hors du frigo

L'imbécile fuit
Sacoches et limaces
Masse-lui sa coche
François Massicotte

L'épée du mépris
S'enfonce dans l'écorce
D'une paix éprise
D'un épais féroce

Michel et sa soeur
Se resserrent sur celle
Qui lui fend le coeur
Et qui l'ensorcelle

Pourfendeur d'oedipe
Trempe dans son oeil
L'enfant qui sommeille
Se penche et s'avance

L'escargot Margot
Suave et vaillante
Valable et suante
Monte sur un cargo

Les douze narines
Bougent et taquinent
Ces trois petits poils
Sur ces fesses fines

Cette feuille de vigne
Regarde dans mon âme
Mon oeil et devine
Tout ce qui me branche

Cheveux écarlates
Tout se sait c'est sûr
Je veux qu'elle s'écarte
Sécher ses brûlures

Si c'est ce qu'elle sait
Quelle séquelle sait qu'elle
Ne sait qu'elle le sait
Kelsea Kelsington

Les amis ratons
Râlent et jacassent
Gémissent et remplissent
Les amis ratons

Muguets et jonquilles
Edmond joue aux quilles
Quelles putes ces anguilles
Framboises et myrtilles

Bob se bat les couilles
Frotte sa caboche
Replace sa mèche
Sa main et sa motte

Milady Méli
Malade et mêlée
Manipule le mal
D'un mâle malin

Mitaine je t'aime
Ma main dans la tienne
Garde moi au chaud
S'il te plait Mario

Résines de synthèse
Dessinent tes seins
Esquissent ta thèse
Se taisent et t'esquive

Trois mots tendres
Mots en trop
Trop de membres
Trop de peau

La lune m'appelle
Je n'ai plus de feu
J'ai froid je grelotte
Je m'appelle Mathieu

QUESTIONS NOVATRICES

Le Kurdistan ou Le cure-dents 'sti ?
Des blocs LEGO ou Des blogs légaux ?
Un indécis ou Deux nains déçus ?
Des invertébrés ou Des verres teints zébrés ?
Thérésa Martin ou Martin Rezza (ou Mère Thérésa tant qu'à faire maudit grand flanc-mou)
Légendes d'automne ou Le gendre détonne ?
Le consensus ou Le con sans suce ?
La noune à Voutt ou La bite à Tibi ?

vendredi 22 juin 2007

LE FABULEUX VESTON D'AIMÉ POULIOT

         Le regard trigonométrique, les organes vitaux paresseux, Aimé Pouliot, maintenant atteint d'un âge vénérable et d'une variation de scorbut, se tenait debout sur le balcon de son appartement vêtu seulement d'un cuissard en coton gris et d'un fabuleux veston. Son point de vue inouï sur l'autoroute métropolitain lui rappelait que demeurer au dessus d'un club vidéo XXX n'a pas que des désavantages. (Rappelons qu'Aimé a subi l'ablation des testicules lors de la deuxième guerre mondiale suite à un tir de mortier survenu alors qu'il nettoyait l'embouchure de son canon). Les spots de sueurs jaune-pisse décorant son veston sous ses aisselles continuaient de fasciner tous ceux et celles à qui la vie avait donné un sens olfactif et un set de clés.

         Ce jour-là, comme à tous les jours depuis que sa femme était morte, Yves Gadoury, 64 ans, se rendait au club vidéo ramener sa cassette de la veille rembobinée tel qu'indiqué sur l'étiquette d'un boîtier manipulé par beaucoup trop de mains couvertes de sperme. Aimé Pouliot, du haut de son balcon, lui lança un regard empreint de mépris et de corps spongieux.

- "Saltimbanque! Mécréant! Loubier! Dandy!" s'écria-t-il en polonais tenant entre ses mains atrophiées, l'Encyclopédie du Sport Moderne 1940-1975.


...
...
...
...
...


...il s'empara de la mouche magique et s'enfuit vers le soleil couchant.


FIN

jeudi 21 juin 2007

MOI JE PEUX REMETTRE MON BRAS

-------------------------------------------------------------------
Quel est le premier commandement auquel un robot se doit d'obéir?

- Tu ne fulguro poing.
-------------------------------------------------------------------

mercredi 20 juin 2007

GEEK

Je suis un geek (ou un "fucktard") car...

  • Dans la douche, je fredonne du MegaMan 2
  • Je censure mon blog
  • Je trouve que slashdot est rendu "trop commercial"
  • Je considère que les vidéos de 15 sec sur les sites de porn c'est "juste assez long"
  • Je suis obsédé par le 60 frames par seconde
  • J'ai horreur de tout ce qui se plogue dans un port USB
  • Je n'achète jamais rien sans avoir lu l'opinion de 350 personnes sur internet
  • Je suis l'heureux propriétaire de toutes les cartes Tetra dans Final Fantasy IX
  • Pour moi la fission d'un bit = explosion nucléaire
  • Mon gérant c'est Geek Louthier

lundi 18 juin 2007

DÉBUT ET FIN

En revisitant le passé et en prenant le début et la fin de l'historique de conversation d'un logiciel de messagerie instatanée, on peut constater à quel point une relation peut dégénérer. L'amour se transformant lentement en haine et la complicité légendaire unissant deux êtres disparait peu à peu pour laisser place à une violente indifférence.

Souvent dépassé par les événements, on se demande comment on a pu en arriver là. Certaines personnes ne s'en remettent pas...


MAI 2003


Moi: allo

Elle: allo

*** NOTE: Transfert du fichier photos.zip

Elle: heu... y'é pas vite!

Elle: :s

Moi: heu ben en fait c'est 20 k/sec c'est le plus vite que Videotron permet

Elle: ok!

t envoies toutes en meme temps?

Moi: Ouais poupée

Elle: :d

Elle: (tite musique de austin powers!)

tout tou tou tout!

Moi: Ouais justement je suis tout nu avec mon shaggy et ya des fruits qui cachent mes organes génitaux

Elle: mmmmm

Elle: :p

Moi: Bon, je vais aller bouffer de quoi là .

ciao.

Elle: ciao mange pas tes fruits!

Moi: haha, ok

----------------------------------------------------

OCTOBRE 2005


Moi: tu m'avais promis que tu verrais plus "Monsieur X" quand on a parlé de revenir ensemble et d'aller en appart

Elle: j'ai pas pus

Elle: Je suis désolée.

Moi: JE TAURAIS JAMAIS LAISSÉE REVENIR DASN MA VIE

Moi: MEME SI JE TAIMAIS

Moi: JE TAI CRU

Moi: TCRISSE

Moi: CHU CAVE

Moi: JE VEUX PLUS JAMAIS TE CROIRE

Moi: JAMAIS

Elle: je serais jamais retournée dans ta vie si javais su à quel point on était pas capable de s'entendre.

MOI: JAMAIS

--------------------------------------------------

Cette histoire d'un pathétisme certain hors-contexte est encore bien plus pathétique en contexte et le nombre de "sale pute" et "criss de cave" contenu à la fin du fichier n'a d'égal que le nombre de rires et clins d'oeil du début.

dimanche 17 juin 2007

FELLATION CERVICALE

Imaginez Josélito Michaud nu sur un radeau en train d'enduire son immense phallus de gelée royale lyophilisée.

Vous y êtes maintenant? Vous le voyez dans votre esprit?

La preuve que même le plus grand des métrosexuels peut devenir, avec un peu d'imagination, un radeausexuel.

EX-CITATION

Triomphant de dangers inouïs ainsi que d'épreuves sans nombre,
De hautes luttes j'ai frayé mon chemin jusqu'au château par delà Coboldville,
Pour reprendre l'enfant que tu as volé, car ma volonté est aussi forte que la tienne,
Et mon royaume est aussi grand......

Tu n'as nul pouvoir sur moi!

vendredi 15 juin 2007

SANTÉ

Il était question récemment dans cette conversation postée sur rappaz.net, d'un jeune homme des années 70 apparaissant sur les carnets de santé de l'époque. Il y est d'ailleurs question d'explosion de tête, de René Simard et de divers traumatismes liés au dit Carnet de Santé.


Selon moi, la théorie de l'explosion ne tient pas la route compte tenu de la disposition du flou photographique des têtes plus grosses, il s'agirait plutôt d'un gonflement suivit d'une réduction spontanée de la tête observée chez les jeunes garçons suite à des complication lors de l'épidémie de méningite de 1978.

La tête pouvant passer d'une circonférence de 40cm (3,2km avec la coupe René Simard) à une circonférence de 80cm (2 fois la circonférence de la lune avec la coupe René Simard) puis revenir à 0,3 cm en l'instant d'une seconde. La tête étant ensuite aspirée par l'oesophage et broyée par le système digestif d'un corps cliniquement mort et remplit de spasmes post-meningoimplosous.

...Ou peut-être était-ce seulement la réaction naturelle d'une tête affligée d'une coupe René Simard qui déclenchait par instinct, et on la comprend, son processus d'autodestruction.

Bon, sur une note plus personnelle, j'ai feuilleté mon carnet de santé et y ai découvert une charmante opération aux testicules lors de mes premières semaines de vie.

C'est sûrement de là que provient ma phobie pour les jongleurs de couteaux nus (et cette vilaine cicatrice qui fend mon scrotum d'Est en Ouest)

jeudi 14 juin 2007

HIATUS

Le silence est fait pour être brisé (tout comme les albums de Dany Bédard ou bien les dents de Marie-Josée Taillefer).

La table est donc mise pour le retour du messie, ne manque plus que le cuistot, les invités, le millionnaire, son épouse, un sosie de Bryan Adams, les couleurs de l'arc-en-ciel et notre bon ami Paul qui fait les percussions ce soir, une bonne main d'applaudissement pour Paul.

Vous voyez? C'est ça dans le fond le silence. Une seule main qui applaudit.

Alors sans plus tarder...

Place à la magie (ou à 3 autres années de hiatus)