dimanche 27 avril 2003

FAIT TROUBLANT INCONGRU

Le nain dans l'île fantastique s'appelait Tattoo.
Moi, personnellement, ça me dépasse.

mercredi 16 avril 2003

VISITE GUIDEE ENTRE MES DEUX OREILLES

Venez tous, entrez, c’est gratuit pour la journée mais vous devez néanmoins être plus grand que la grandeur minimale indiquée par le tentacule de la pieuvre bleue pour pouvoir participer à cette attraction. Prenez place sur mon lobe d’oreille gauche, taisez-vous et suivez-moi.

Les règles sont les suivantes : Pas de photos, pas de questions, pas de jugements, fermez vos téléphones portables et gardez vos bras à l’intérieur en tout temps.

*Musique de début de film qui joue en background + générique d’introduction*

Nous sommes présentement dans l’'estuaire de l'’antre de l’'embouchure d’un monde parallèle et perpendiculaire. Que ceux et celles qui veulent rebrousser chemin le fasse maintenant car, une fois à l'’intérieur, il n’y aucune garantie que vous aller pouvoir un jour en ressortir. Une chose est certaine cependant, si vous vous rendez à l’autre bout, vous ne serez plus jamais les mêmes, aussi pures soient vos âmes.

Alors, qui ne m’aime pas me suive et que les autres m’aiment. Commençons donc, sans plus tarder, la visite guidée. *fin du générique d’introduction*.

Ici, c’'est le musée de cire. Il y a de l’écho, il vente et on peut y entendre des cris d’agonie qui viennent de très loin par-là. Des statues et des bustes sont érigées ici et là, dû à mon manque d’hygiène relatif et ma phobie des cotons-tiges. À droite nous pouvons apercevoir une statuette à l’effigie de Chuck Norris, héros du film de 1985 - Missing in Action 2 : The Beginning, où il interprète avec brio le rôle du colonel James Braddock. (Chuck Norris c’est pas un vrai ninja, mais c’est pas loin) À votre gauche, si vous regardez bien, il y a un buste de Nathalie Simard qui traîne par terre. Ce buste fût jadis objet de vénération et d’adoration absolue de ma part. Vous savez qu’elle chantait avec les Calinours™, c’est un peu comme si aujourd’hui, Henri Dès chantait avec Bob l’'Éponge™.

Bon passons rapidement sur les autres statues de cire qui sont rangées ici dans leurs casiers respectifs. Il y a, de gauche à droite : Optimus Primus, un 45 tour de France Gall, Ryan Walter et Bobby Smith, des centaines de ninjas anonymes, un clown hypocrite aux cheveux orangés, Christopher Reeves, Yves Corbeil et Sébastien Tougas, Jean Rochefort et Winnie l’Ourson, une télévision Toshiba, Astro le petit robot, une Honda Prelude 1984, des vitamines Pierrafeu, Gargamel, Gaëtane mon prof à la maternelle, Félix et Ciboulette, un habit de jogging, le char de Dukes of Hazzard, les lunettes géantes de ma mère, un Big-Wheel usagé, Mightor et sa massue, David Hasselhoff et une Pontiac Trans-Am surnommée KITT, ma petite pouliche, Le vagabond(il est une voix, qui m’appelle et m’attire), Dorothée avec Marotte et Charlie, Robin-Fusée, des avions à élastique, Jessica Moyaert, Maya l’abeille, Megatron, Esteban, Zia, Tao, Spike Owen, des appareils électroménagers verts, un jeu de Boggle, Nils Holgersen, Serge Thériault et un dé géant, Fanfan Dédé, un Gremlin, un billet de un dollar, Gilles Latulipe, Albator, Rahan le fils des âges farouches, Steve Guttenberg, un Pogo-Ball, un BMX bleu et finalement une bouteille de fixatif en aérosol. Il y a aussi, toute cette cire fondue qui de temps à autre s’amuse à personnifier des personnages de la WWF comme les frères Jean et Jacques Rougeau, Maurice Vachon et André Ferré.

Poursuivons notre expédition au-delà de cette grosse membrane qui résonne encore des paroles oubliées. Vous voyez ce trou noir? Fermez les yeux et plongez à l’intérieur.
*Musique d’action, contrebasses et violons*
Vous vous trouvez maintenant dans l’hémisphère gauche de mon cerveau, qui constitue la pensée abstraite. Comme vous pouvez le constater, cette partie est en soi, très élaborée et est composée d’une logique bien à elle, qui, quand décodée par un décodeur adéquat peut sembler cohérente malgré son désordre apparent. Cette partie m’a grandement aidée dans ma jeunesse pour les longues soirées à jouer à Des Chiffres et des Lettres (consonne, voyelle, consonne, consonne, voyelle, voyelle, consonne, voyelle). Ici vivent encore plusieurs ninjas jamais révélés encore à ma conscience cognitive. Il y en a justement un rouge qui s’en vient par ici. Écarte-toi petite fille. Oooooh! Trop tard! Dommage. J’espère que le meurtre de cette petite fille par un ninja rouge vous servira de leçon pour le reste de la visite. Quand un ninja fonce vers vous, ben tassez-vous, c’est pas compliqué.
*musique triste + gros plan sur quelqu'un qui pleure au ralenti*

Cet univers est également composé d’une ribambelle de personnages fictifs plus attachants les uns que les autres. En haut de cette montagne que vous voyez là-bas, il y a le père Noël Homo-jamaïcain. Dans cette petite maison vétuste vit Groompy, le petit chien nymphomane et hérétique. Sous ce tas de gros cailloux habitent Jérémy le putois transparent et Patrick le soldat manchot possessif avec son portefeuille fluo hermétique. Dans ce conteneur difforme vivent paisiblement Steve Guttenberg et Molly Ringwald. Sur le trottoir, il y a Johnny avec sa guitare albinos. Salut Johnny! Y a aussi des milliers d’objets inanimés amusants qui flottent partout autour de vous dont je vais vous faire une énumération sommaire mais non moins néo-ludique. Il y a, par ordre non-alphabétique ; Le téléphone sans chiffre 7, la tondeuse capricieuse, des pièces de casse-tête Gi-Joe 321 morceaux, la couleur bloune, un cahier France, la tuque de Tim Wallach, une boule de cuir, 3 poteaux de cartons, de la gelée aux hommes, des confettis qui s’ignorent, un match de joie, des instruments syndiqués, 325 millilitres d’amertume stérilisée, la vraie vie de Catherine, le résultat d’une équation fausse, une ligne bleue sur un cercle jaune puis tout au fond, il y a mon tonus émotionnel positif qui croupit sous cette masse sans cesse grandissante d’inepties inutiles et/ou scandinaves.

Montez sur cette tumeur amovible, nous nous dirigeons maintenant vers l’hémisphère droit de mon encéphale, là où vécu jadis Léo et Paul(métaphore analogique ou analogie métaphorique servant à illustrer un sujet tabou et douloureux)
*Musique de transition + fondu d’image malhabile et rapide, faute de budget*. Cet endroit abrite ma pensée concrète et mon esprit de synthèse. C’est plutôt désertique ici,
*Une boule de foin passe*
y a pas grand chose à faire, il se passe jamais rien ici. La dernière fois qu’il s’est passé quelque chose c’était en 1987 alors que j’avais décidé d’avoir une idée concrète, mais comme de raison tout à foirer à cause d’un manque de motivation et d’une grève syndicale (qui perdure encore aujourd’hui) de mes deux neurones.
Bon alors, cramponnez-vous après vos pantoufles en phentex car on descend… DANS MA MÉMOIRE..
*Tuba + Contrebasse qui fait un dramatique Tam Dam Dam avec un close-up sur l’œil d’un internaute désabusé*
Ici sont enfouis des souvenirs, pour la plupart douloureux, qui ont forgé cet être mésadapté qui ne se tient pas devant vous. Ici c’est comme la cinémathèque, y a des courts-métrages tournés en Super 8mm qui passent sans cesse avec un bruit mécanique de vieux projecteur désuet. Les films sont d’une couleur brunâtre et le mouvement est légèrement accéléré dû à la technologie dépassée du système de stockage d’informations de ma mémoire SIMM EDO. Assissez-vous confortablement dans ces sièges ergonomiques mauves qui épousent les formes de vos corps sveltes tout en rafraîchissant votre haleine, nous commençons la projection.

Le premier court métrage à l’affiche aujourd’hui s’intitule «Jo Cacanne, mon esti».
*flûte traversière joue un air gai*
Un petit blondinet se promène allègrement dans la vie en gambadant joyeusement dans le chalet familial. Le petit garçon fait alors nonchalamment un jeu de mots avec le nom fictif d'une chanteuse connue, puis la seconde suivante, il est poursuivit par son paternel qui, le poing brandi bien haut, désigne son rejeton de sa propre estification(voir titre du film). Le petit garçon, à bout de souffle, se réfugie alors dans un marécage non loin de là et est adopté par une famille de maringouins. FIN.

*applaudissements dispersés mitigés et yeux qui roulent dans la salle*
Comme deuxième film, ma mémoire a présélectionné un classique des années 80 intitulé «Lançons des ustensiles» . Une femme dans la trentaine lance un couteau en direction d'un barbu. FIN.
*une personne tousse et une autre vomit*
Pour compléter ce programme triple, gagnant de l'Oskar (vous savez les balais) du meilleur film de science-fiction en 1988 : «Je suis un ninja, le vois-tu comme c'est beau?»
Ce film met en vedette Pascale Bussières et Astar le robot qui remet son bras. Place à la magie du cinéma.

Pascale Bussières : "Le vois-tu comme c'est beau?"
Astar le robot : "Moi je peux remettre mon bras, vous pas"
Pascale Bussières : "Ah ouin? Attends que je t'arrache les deux jambes mon ti-crisse"
Astar le robot : "Arrête Pascale, c'est pas dans le texte, tu me fais mal"

FIN

*on entend une mouche voler et les grillons qui chantent à l'unisson*
Bon ben ramassez vos cochonneries en dessous des bancs, on sort de cet endroit sombre et on s'en va par-là (je pointe dans une direction avec mon autre main posée sur ma hanche comme les mecs dans les catalogues Sears).
*Jenny from the block en version remix commence à jouer et un neurone se suicide*

Avant de quitter, suivez-moi dans l’ascenseur, nous montons vers mon subconscient. C’est ici où secrètement et à mon insu, je désire baiser ma mère, dépuceler ma sœur, engrosser mes cousines, sodomiser des truites cuites, gruger des entrailles de jeunes personnes âgées, tuer des chatons cons, assaillir des athlètes professionnels menus, m’insérer des clous dans le gland, flatter des caniches multicolores, faire pleurer un clown, me battre avec un ninja facétieux, feindre l’orgasme, gratter des galles, frapper des nains à lunettes, noyer des plombiers aquatiques, mutiler Pascale Whilelmy, voter libéral, exciter des jeunes filles triangulaires, brûler mon patron, franchir un seuil, déchiffrer des chiffres, faire des génocides, m’insurger, resurgir, surgir, gémir, agir, ouïr, mourir, frire, rire et respirer de l'air frais.

C'est également ici que vit Monsieur Schizo. Il prend de plus en plus de place Monsieur Schizo. Il a brûlé quelques meubles ici et il prend souvent de longues marches durant la nuit partout dans ma tête Monsieur Schizo.
*placement de produit (Une télévision SONY se masturbe en regardant un appareil radio générique et en buvant du PEPSI COLA)*
Ah justement, il est là. Tout le monde dit bonjour à Monsieur Schizo. Quoi? Vous ne voyez personne? Hmmm. Vous êtes des petits comiques vous… bon alors je vais jouer le jeu. Il n'y a PAS de Monsieur Schizo. Haha c'est drôle. Je suis un grand acteur. Merci Monique, fais attention à la marche de l'escalator.
*Musique de descendage d'escalator*
--Une heure plus tard--
*Un bout de la robe de Monique se coince entre 2 marches en bas de l'escalator et Monique devient purée*

Bon alors c'est ce qui conclut la visite guidée, agrippez-vous à ce poil d'oreille droite disgracieux puis sautez, c'est pas très haut. Y a des tites-sandwiches en triangle en bas.




Bleu et Bleu.

dimanche 13 avril 2003

KUNG-POUF

C'est amusant de sous-titrer des films (autant que de lancer des pièces de monnaie sur un singe mécanique jeudi)

Vous pouvez maintenant laisser libre cours à votre imagination débordante de saveur en sous-titrant vos propres films à l'adresse suivante :

http://www.fanta.dk/

Voici d'ailleurs ma création, un hommage au film culte Kung-Pow : Kung-Pouf

Si le coeur vous en dit, copiez le lien de vos créations originales et postez-les dans la section commentaires et dites trente-trois en crachant des caillots de sang.



vu sur boitesjaunes

vendredi 11 avril 2003

TITRE

Fait fait fait fait fait fait fait fait fait fait fait fait fait fait fait fait fait fait fait
fait fait fait fait fait fait fait fait fait fait lien interjection lien

Opinion opinion opinion opinion opinion opinion opinion opinion opinion opinion opinion. Généralisation généralisation généralisation généralisation généralisation généralisation généralisation généralisation généralisation généralisation généralisation généralisation. Comparaison comparaison comparaison comparaison comparaison comparaison comparaison. Blague blague blague blague blague blague blague blague. Opinion opinion opinion opinion opinion opinion opinion .
Question question question question question question question?

Citation
Citation
Citation
Citation


Citation
Citation
Citation
Citation

vendredi 4 avril 2003

QU'EST-CE QUE TU VOIS DE LA-HAUT ? Partie 1

        Il était une fois, il y a plusieurs fois de cela, un coiffeur gai et un nain(1), vivant d'air pur et d'eau fraîche dans une maison faite en sucre d'orge et en faux cils.

        Un matin, alors qu'il faisait encore jour, le coiffeur coiffait et le nain nainait sans se douter que quelque part, derrière la pénombre humide de l'adversité, se tapissait caché dans le noir, un biscuit(2) hypocrite et lugubre. Ce biscuit malotru, éternel arch-nemesis de nos deux protagonistes, en était à élaborer un plan machiavélique visant à renverser le régime dictatorial "Gai-Nain" dont il se sentait victime. «Quand la noirceur sera venue, j'allumerai les lumières pour ma vue» se disait-il en écoutant un 45 tours usé d'un vieux chanteur frisé.

        Ce soir là, la nuit tomba comme jamais auparavant et nos deux belligérants, appelons-les Ganji et Témittho, revinrent dans cette maison qu'ils avaient baptisées "La maison du bonheur inconditionnel où l'amour a fait son nid Inc.". Ganji et Témittho, contrairement à la rumeur qui unissait leurs pubis respectifs, n'étaient pas un couple dans la vie mais plutôt un agencement purement fortuit entre un gai et un nain. Ganji , droitier de naissance, évoluait à un rythme fou (voir épisode précédent). Témittho, du haut de ses 3 pieds et 4 pouces (trois jambes et quatre bras dont deux coudes droits), semblait délaisser, lentement mais sûrement, son côté sombre et narquois en faveur d'une attitude joviale et frivole.

à suivre...




(1) NDLR: personne de petite taille
(2) NDLR: biscuit = cookie