mardi 15 janvier 2008

Les jambes d'automne


Mon corps dans l'espace surplombant les planètes, zigzagant entre les comètes, virevoltant tel David "cruiser" Ouelette, planant au dessus de ma tête, sans jamais ressentir le besoin de redescendre sur terre, expression qui d'ailleurs, désigne notre planète comme un endroit où il serait interdit de rêver puisque la masse des individus qui l'habitent, converge sur nos frêles épaules pour nous décourager de tout épanouissement hors normes.

Ma tête dans l'espace au dessus de mon corps, les cheveux dans le non-vent, l'œil vif, la voix lactée. Incognito dans l'univers, manteau trois-quarts chez Dimitri, une chatte sur mes genoux, je m'interpelle à l'aide, à travers les dimensions qui ne sont plus que trois depuis que le temps me manque.

Une boutade saugrenue, des énumérations illogiques, des virgules égarées, le peuple à l'assaut de mon identité. La seule chose utile que je fis au cours de ma vie, pour cette société qui m'indiffère, fût d'écrire ce texte en français.

3 commentaires:

  1. Ne minimise pas tes autres actions significatives, comme participer à la mouvance dada-surrealo-contremartineauiste, montrer à cette pétasse de langue française c'est qui qui owne l'autre et commenter mon blogue.

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  2. Je suis content d'apprendre que j'appartiens à un mouvement...m'enfin bref, c'est quand la prochaine convention?

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  3. Et de l'avoir partagé! Oh, voilà! Je crois que j'ai retrouvé une virgule égarée (,). Je te la rends.

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Remplir la bouteille...