Caddyshack IV
Il était une fois, sous un rocher, derrière un arbre, il y a longtemps, sur une île, en hiver, un beau samedi, sous un soleil de plomb, recroquevillé sur lui-même, à l'ombre, durant la guerre, à l'abri des intempéries, loin des gratte-ciels, au bord de l'océan, au pied du volcan, dans les années 40, un petit lombric d'environ cinq centimètres de longueur.
Plusieurs mois plus tard, toujours sous le même rocher, derrière un arbre, il y a longtemps, mais un peu moins, sur une île, à la fin du printemps, un beau dimanche, sous la pluie, allongé de tout son long, à l'ombre, durant la guerre, toujours aussi loin des gratte-ciels, au bord de l'océan, au pied du volcan, dans les années 40, ce même petit lombric, maintenant mature, atteignait sa taille adulte de sept centimètres de longueur.
C'est alors que de derrière la colline du diable, de par-delà la vallée des âmes perdues, d'au-delà du précipice de la mare creuse, d'aussi loin que la forêt des Kukachas, par-dessus la cime du grand arbre de la vie, du fin fond du désert des scorpions noirs, depuis les catacombes du cimetière des cervidés, des plus profondes entrailles de la Terre, de milliers de lieues sous la mer, d'une autre dimension, arriva Simon un farfadet en constante érection.
Après plusieurs moments, le farfadet mangea le lombric, sous le rocher, derrière un arbre, il y a longtemps, mais encore moins, sur une île, à la fin du printemps, un mercredi matin, devant le soleil levant, se débattant de toutes ses forces, à l'ombre, durant la guerre, tellement loin des gratte-ciels, au bord de l'océan, au pied du volcan, dans les années 40, qui ne fit pas le poids et fût dévoré par le farfadet Simon qui disparu derrière la colline du diable, de par delà la vallée des âmes perdues, au-delà du précipice de la mare creuse, aussi loin que la forêt des Kukachas, par-dessus la cime du grand arbre de la vie, au fin fond du désert des scorpions noirs, plus loin que les catacombes du cimetière des cervidés, aux plus profondes entrailles de la Terre, à des milliers de lieues sous la mer, dans une autre dimension.
La morale de l'histoire : « Simon, tu parles d'un nom pour un farfadet »
ou encore « Le lombric est un plat qui se mange froid au coeur du farfadet érectile »
merci à gargouilliste de ruelle pour son support "morale"
Le lombric est un plat qui se mange froid au coeur du farfadet érectile.
RépondreEffacerGargouilliste de ruelle, ta morale est bien meilleure que la mienne, je l'ajoute de suite au texte original avec crédits et exemption d'impôts.
RépondreEffacerIl y a un forfait voyage pour s'y rendre dans ton monde...?
RépondreEffacerJ'aime.
RépondreEffacerHabituellement, à cinq heures quarante sept aa eem, j'aurais lu n'importe quel texte en diagonale.
Pas celui-là.
@coldbrain: Oui mais c'est des aller-simples seulement .
RépondreEffacer@Nayrus: Je savais que tu avais un faible pour les farfadets bandés extra-dimensionels.
Faut updater plus qu'une fois l'an, sinon les madames sont pas contentes.
RépondreEffacerMême les produits embouteillés importés de France (en 1739) prennent des vacances.
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