Sur les ailes de Jim Corcoran
Si j'étais Jim Corcoran, pour un soir seulement, je poserais ma langue sur ton corps qu'on rend
Je ferais miroiter sur mon crâne trop lisse, un amour trop lourd, une âme trop triste
Je majusculerais jusqu'à tes deux poings le grand trait d'union du tréma quotidien
Je naviguerais la peau de tes cuisses et m'aboutirais aux cieux de mes vices
Si j'étais Jim Corcoran, mes cheveux de ficelles, chatouilleraient tes seins, durant ton sommeil
Je te chuchoterais dans le noir invisible, le son de voyelles aux accents impossibles
Je ferais irruption dans ton volcan latent, en fumée qui s'envole quand l'attend l'éruption
Je deviendrais le Jim qui musclerait tes abdos, toi le Bertrand Gosselin de ma libido
Si j'étais Jim Corcoran, tu en voudrais encore, paradoxalement, tu m'en voudrais encore
Qui voudrait désormais du vieux bouc de Sherbrooke
qui étale en français, d'une plume agile
sur de la musique, des formules magiques?
Si j'étais Jim Corcoran, je serais ton Coran, je serrais ton corps et j'essaierais encore
Si j'étais Jim Corcoran, d'un souffle je ferais les bougies tomber, du crémage de l'âge du gâteau de ma vie, pour te rejoindre à la fin, au fin fond du moule, qui fait les amours, les amours brûler.
Si j'étais Jim Corcoran, je serais le roux qui ferait ton amour tourner, sur des chapeaux de vers de toutes les couleurs.
Pourquoi pas.
RépondreEffacerJ'aime ce que tu écris, j'ai toujours du mal à imaginer à quoi tu pensais en écrivant ça.
@Frédérique: Je pensais à Jim Corcoran.
RépondreEffacer