vendredi 3 août 2007

Le Parfum



Ce post est dédié à la mémoire de la toujours vivante Annie Dufresne, la fille qui essaie peut-être un peu trop d'être tout et partout à la fois, telle une déesse de la mythologie norvégienne au beau milieu d'un gangbang de Pakis.


Je profite de mon nouveau cadre temporaire d'anti-blog pour parler de tout sauf de moi, non pas que je sois quelqu'un de foncièrement inintéressant mais plutôt parce que je trouve la vie ennuyante dans sa réalité immédiate et circonscrite de toutes parts dans la concrétitude de ses frontières délimitées par des petits pointillés tracés par une personne tierce qui s'appelerait Jean-Paul si ses parents n'étaient pas morts dans un accident de balles perdues tout juste avant de s'être rencontrés.

Avec mes yeux de félin cryogénique, moi, Herbert Léonard, vous asperge des pieds à la tête de ma semence fertile dans le style d'un one-man bukkake. Comme je suis un hipster, je préférais quand les mots inventés n'avaient pas encore la popularité qu'ils ont aujourd'hui chez les écrivains blasés, alors j'éviterai des phrases telles que:

"J'estrufferai votre doux visage de ma cambouse"
"De lerdantes flenules spongieuses épongeront votre omnimouatte"
"À grands coups de vardaches, j'éclopperai vos imbulitions féminines"
"Tu vas souffert Pedro tabarnak"


Les libellules s'enflamment à la seule vue de ta beauté ésotérique.
T'es belle sacrament, tu comprends-tu viarge?


Patrice Brisebois revient à Montréal, le coeur remplit d'une fraîcheur nouvelle qui nous rappelle que ça sentait donc bon dans le temps. Dans le temps où ça sentait la coupe, dans le temps ou Patrice, au beau milieu de la glace, de ses lèvres délicieuses, l'embrassait chastement avec une certaine inhibition, que ne pourrait décrire Yvan Ponton.


Un trou béant dans le néant.
Troublant?
Naaaaaan.

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