jeudi 27 septembre 2007

Une histoire de hamac sans histoire (et sans hamac)


Alors que je défigurais prestement un Trifluvien à l'aide d'un dipôle de seconde main acheté dans une vente de garage devant une maison qui, ironiquement, n'en possédait pas, j'ai fait ce rêve idiot. Le rêve de sortir du cercle vicieux autour duquel mes traces de pas s'étaient changées, au fil des ans, en profonde tranchée dont il m'était difficile de m'échapper sans une échelle ou une corde. Ce fût finalement une corde qui me fût lancée, mais au lieu de quitter ma tranchée avec l'aide de celle-ci, je décidai plutôt de me pendre avec. Mon corps mort gisant au fond de la fosse circulaire, au bout d'une corde, les orteils dans les mains, le teint mauve, une paire de lunettes dans une flaque d'eau.

On creuse toujours sa propre tombe, on se peinture dans le coin, on joue une couple de parties de Serpents et Échelles(tm) puis on se rend compte qu'il n'y a plus assez de peinture pour se fondre et disparaître dans ce coin, on s'agenouille, on creuse et on tombe. Mais qui est ce "on" dont je parle? "On" exclut la personne qui parle et c'est moi qui parle alors qui m'exclût exactement? Vous? Eux? Moi? Sylvie Fréchette? Un nuage en forme de sac de chips?

En me réveillant, je me demandai: "Pourquoi ce Trifluvien est-il défiguré et qu'est ce que le spasme de vivre, à la douleur que j'ai, que j'ai."

2 commentaires:

  1. La réponse à tout cela: Geneviève Genson, avec sa tite-larme à l'oeil.

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  2. Pour reprendre le désormais célèbre mensonge de madame Jeanson, je répondrai ainsi:

    "Je n'ai jamais touché à Josélito de ma vie"

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Remplir la bouteille...