Les matins de novembre
Les matins de novembre, seront bientôt terminés.
Ne me reste plus qu'à attendre, ceux du mois de mai.
À travers les cases de mon calendrier, I.G.A.
J'appréhende le mois de janvier, il fait froid.
À chaque nouvelle année, c'est la crise de nerfs.
Le mot le plus laid du dictionnaire, c'est le mot "décédé".
À chaque hiver je pense à toi, sans festivités.
Depuis que la mort t'a emporté, papa.
Mes pleurs ne te rameront pas, toi le père de ma sœur.
Papa j'essaierai de la protéger, moi le frère de son cœur.
J'aurais aimé toutes ces années papa, pouvoir te parler.
À jamais notre lien le plus fort, restera, l'hérédité.
Mes plus sincères condoléances.
RépondreEffacerJe ne peux pas comprendre ton mal, mais juste à l'idée de perdre mon père, j'en ai des frissons.
Si t'as besoin d'un peu de compagnie, je suis là.
Les dates anniversaires ne sont pas les plus faciles. Mais à chaque année, tu feras une partie de ton deuil.
RépondreEffacerEt un jour, tu penseras à ton père avec une boule chaude au coeur.
L'hiver est long, mais il finit toujours. Non sans écorcher la nature à son passage. Non sans la transformer. Il s'en va, il revient. Le plus dur, c'est de l'accepter.
RépondreEffaceril n'y aura jamais assez de cases de calendrier pour boucher le trou créé par le mot décédé nous dit aussi ce bel esti de novembre.
RépondreEffacerLe noir de la bouteille s'obscurcit et se précise...
RépondreEffacerUne partie de toi est aussi partie avec lui,
il t'en a pourtant laissé une autre...
De toute façon, la vie c'est d'la merde... d'la merde de p'tit chat cute qui ronronne bien au chaud contre une fillette frippée du matin le visage barbouillé de chocolatines...